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La Bossomanie, ou Arlequin polichinel

La Bossomanie, ou Arlequin polichinel, arlequinade, de Coupart et Servières, 22 frimaire an 8 [13 décembre 1799].

Théâtre des Jeunes Artistes

Almanach des Muses 1801

Courrier des spectacles, n° 1015, 23 frimaire an 8 [14 décembre 1799], p. 2 :

[Une intrigue bien mince, qui ne réussit bien sûr que par ses accessoires (« De la gaîté, quelques jolis détails, des allusions assez piquantes »). Les auteurs ont été nommés.]

Cassandre est bossu, et il aime tout ce qui porte bosse. Sa femme et son filleul Gilles ont aussi cet avantage ; c’est ce qui le détermine à donner à ce dernier sa fille Colombine. Mais Arlequin a la préférence, et il a le secret de plaire à Mad. Cassandre, qui en l’acceptant pour gendre veut se venger du goût de son mari pour Gilles. Arlequin apprenant que pour plaire à M. Cassandre il faut être bossu, et que sans cette qualité il ne pourra être admis pour gendre, va emprunter la double bosse de Polichinelle, et sous cette parure il parvient à plaire à Cassandre ; en vain Gilles veut représenter que les bosses sont fausses, Cassandre fait signer le contrat de mariage, dont Arlequin se saisit en reprenant sa forme première.

Tel est le fond de cette petite pièce donnée hier avec assez de succès à ce théâtre sous le titre de la Bossomanie. De la gaîté, quelques jolis détails, des allusions assez piquantes, voilà ce qui distingue cette bluette, dont les auteurs sont les cit. Coupart et Servières.

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