Le Bonhomme, ou Poulot et Fanchon, opéra en un acte en prose avec des couplets en vers par le Cousin Jacques (Beffroy de Reigny), 21 frimaire an 8 (12 décembre 1799).
Théâtre Montansier-Variétés
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Titre :
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Bonhomme (le), ou Poulot et Fanchon
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Genre
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opéra-comique
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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prose avec couplets en vers
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Musique :
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oui
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Date de création :
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21 frimaire an 8 (12 décembre 1799)
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Théâtre :
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Théâtre Montansier
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Auteur(s) des paroles :
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le Cousin Jacques (Beffroy de Reigny)
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Compositeur(s) :
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le Cousin Jacques (Beffroy de Reigny)
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Almanach des Muses 1801
Dans l’Almanach des Muses, le titre devient Le vieux Bonhomme, ou Poulot et Fanchon.
L'Année théâtrale, Almanach pour l'an IX donne dans la liste des pièces jouées pendant l'an VIII (1799-1800) au théâtre Montansier « le Vieux bonhomme ou Poulot et Fanchon, du cousin Jacques, qui le défendit contre les sifflets » (p. 287).
Le Courrier des spectacles annonce la pièce (toujours sous le titre du Vieux bonhomme) à la date du 21 frimaire an 8 [12 décembre 1799] (n° 1013) :
Théâtre Montansier Variétés.
Aujourd., la première représentation du Vieux Bonhomme, ou Poulot et Fanchon, opéra en un acte, dans lequel le cit. Brunet remplira le rôle de Poulot, et la cit. Caroline celui de Fanchon ; précédé du Bon Valet et de Boniface et sa Famille. Ce spectacle sera terminé par Jocrisse changé de condition.
Courrier des spectacles, n° 1014 du 22 frimaire an 8 [13 décembre 1799], p. 2 :
[Compte rendu assassin d’une pièce qui n’a aucune qualité. Le critique regrette qu’on ait demandé le nom de l’auteur, d’autant que c’est quelqu’un d’estimable, dont on se demande comment il a pu faire jouer un tel « ouvrage dénué d'intérêt et d’intrigue », sans la moindre bonne plaisanterie, « chef-d’œuvre de la trivialité » si on excepte les pires farces du théâtre de ce temps. Pas besoin de faire « l’analyse de cet ouvrage », où on ne retrouve que « des actions de morale » familières dans l'œuvre du Cousin Jacques, mais rien de son style.]
Théâtre Montansier Variétés.
Nous espérions ne pas apprendre le nom de l’auteur de l’opéra donné hier à ce théâtre sous le titre de : le Vieux Bonhomme, ou Poullot et Fanchon : mais, malgré les sifflets qui avoient trop justement accueilli cet ouvrage, sur la demande de quelques indiscrets, le citoyen Brunet est venu nommer . . . qui ? le Cousin-Jacques. Jamais nous n’avons éprouvé un plus grand étonnement. Qui auroit en effet supposé que le spirituel auteur des Lunes et de grand nombre de pièces de théâtre agréables, eût pu mettre sur la scène un ouvrage dénué d'intérêt et d’intrigue, qui n’offre aucunes bonnes plaisanteries, et qui, à l’exception d'un ou deux couplets, seroit le chef-d’œuvre de la trivialité, si les Cadet Roussel et les Jocrisse pouvoient être égalés.
Nous n’entreprendrons pas l’analyse de cet ouvrage, nous dirons seulement qu’au milieu des rapsodies qu’il renferme, on est étonné de trouver des actions de morale qui rappellent l’ame d’un auteur dont il est impossible de reconnoitre le style.
D’après la base César, la pièce (où il n'y a plus de Vieux devant bonhomme) n’a été jouée que le 11 décembre 1799 au Théâtre de Montansier. Mais c'est une légère erreur : c'est le 12 décembre que cette première et unique repésentation a eu lieu.
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