Le Boulevard Saint-Martin ou Nous y voilà ! prologue d’inauguration mêlé de vaudevilles en un acte, de Marc-Antoine Désaugiers et Brazier, 26 décembre 1814.
Théâtre de la Porte Saint-Martin.
Prologue créé à l’occasion de l’inauguration de la salle du Théâtre de la Porte Saint-Martin. Il a été joué avant un mélodrame de Cuvelier, le Vieux de la Montagne ou les Arabes du Liban.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1815 :
Le Boulevard Saint-Martin ou Nous y voilà ! prologue d’inauguration mêlé de vaudevilles, en un acte, par MM. Désaugiers et Brazier ; Représenté, pour la première fois, sur le Théâtre de la Porte Saint-Martin 26 décembre 1814.
A l’occasion du compte rendu du mélodrame de Cuvelier, le Vieux de la Montagne ou les Arabes du Liban, les critiques ont parlé du prologue qui le précédait.
Comme de juste, les vaudevilles rendent le juste éloge qui s’impose au nouveau souverain (je n’en donne que deux exemples) :
C’est la muse qui chante à la suite des plaintes des commerçants :
Ah! que votre plainte est injuste !
Quoi ! vous ne gagnez pas assez,
Quand par le cœur d'un prince auguste
Tous vos malheurs sont effacés ?
Lorsque la paix, son digne ouvrage,
Dans vos fils vous rend un appui...
Répondez vous-même aujourd'hui,
Pouvez-vous gagner davantage ?
Un autre couplet (scène 3) remercie le roi d’avoir élargi les droits des théâtres :
A cette faveur extrême,
Ce Prince n'a pas dicté
Plus de bornes que lui-même
Il n'en met à sa bonté.
Voulant de la comédie
Voir les droits les plus étendus,
Il permet qu'ici Thalie
Ait une école de plus.
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