Cadet-Roussel beau-père, imitation burlesque des Deux Gendres en deux actes, de Dumersan, 24 septembre 1810.
Théâtre des Variétés.
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Titre :
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Cadet-Roussel beau-père
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Genre
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imitation burlesque des Deux Gendres
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Nombre d'actes :
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2
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Vers / prose ?
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en prose
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Musique :
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non
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Date de création :
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24 septembre 1810
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Théâtre :
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Théâtre des Variétés
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Auteur(s) des paroles :
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Dumersan
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, au Théâtre des Variétés, 1810 :
Cadet Roussel beau-père, imitation burlesque des deux Gendres, comédie parade en deux actes, par M. D***, Représentée, pour la première fois à Paris, sur le théâtre des Variétés, le 24 septembre 1810.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome V, p. 174-175 :
[Parodie d’une pièce à succès, les deux Gendres d'Étienne, ce Cadet Roussel beau-père a rempli son rôle : faire rire, et les acteurs ont réussi dans la caricature. La pièce ne s’écarte pas de son modèle pour ce qui est de l’action. L’auteur est connu, mais a-t-il été demandé et nommé ? Et le nom donné n'est pas celui de l'auteur de la pièce : on l’attribue généralement à Dumersan.]
Cadet Roussel beau-père, imitation burlesque des deux Gendres, jouée le 24 septembre.
Le succès des Baladines a été suivi de celui de Cadet Roussel beau-père, autre imitation d'une pièce à la mode. L'action est la même que celle de la comédie des deux Gendres : mais le style et les détails sont parodiés dans un genre burlesque qui a excité de grands éclats de rire. Brunet, en père noble, avoit une excellente caricature. Potier a contrefait, d'une manière très-plaisante, la voix et les gestes de Vigny, dont il parodie le rôle. L'auteur est M. Durand.
Mercure de France, tome quarante-quatrième, n° CCCCLXXX du samedi 29 septembre 1810, p. 308-309 :
[Fin d'article consacré à des parodies, dont les Baladines, parodie des Bayadères. Cette fois, c'est plutôt un échec au point que l'auteur a choisi de déguiser son nom. On ne sait s'il voulait être méchant ou plaisant, mais il a bien réussi à être ennuyeux.]
Le théâtre des Variétés a été beaucoup moins heureux dans sa parodie des Deux Gendres, que le Vaudeville n'a point encore parodiés. Ce serait une belle occasion pour celui-ci de prendre sa revanche. Cadet-Roussel beau-père est un long travestissement, en deux actes, de la pièce de M. Etienne. Nous ignorons si l'auteur a eu pour but principal d'être méchant ou d'être plaisant, mais il parait qu'il a eu, par-dessus tout, le talent d'être ennuyeux : sans le jeu original de Brunet et de Pothier, la représentation de sa pièce n'aurait point été achevée. Cependant les amis qui s'étaient obstinés à l'applaudir, malgré les sifflets, se sont opiniâtrés de même à demander l'auteur, mais l'auteur plus sage ne s'est pas fait connaître sous son véritable nom. Il n'a livré aux sifflets et aux applaudissemens que celui de M. Duran, de la rue de la Lune, et nous sommes trop édifiés de cet acte de modestie pour chercher à le découvrir sous l'incognito.
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