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Cahin caha

Cahin caha, parodie de la Mort d'Abel, 20 mai 1792.

Théâtre Molière.

La base César donne pour titre Cahin Caha ou Parodie de la Mort d'Abel, la pièce de Legouvé. Elle a été jouée trois fois au Théâtre Molière, les 21, 24 et 28 mai 1792.

D'après Paola Perazzolo, elle aurait eu quatre représentations : elle aurait été créée le 16 juin. Elle signale aussi une autre parodie de la Mort d'Abel, le Premier rossé, représenté six fois, les 16, 20, 21, 24, 28 et 29 mai (d'après André Tissier, les Spectacles à Paris pendant la Révolution, tome 1, p. 282). On n'a le texte d'aucune des deux parodies.

Le Journal des Théâtres a consacré à Cahin Caha un compte rendu le 26 mai 1792, reproduit dans l'édition de la pièce de Legouvé proposée en 2016 par Paola Perazzolo, MHRA Critical Texts, volume 61, p. 21, note 71 :

Cahin Caha est une parodie de la Mort d'Abel, tragédie de M. Legouvé dont nous avons rendu compte avec les éloges qui lui sont dus. Parodie ? Non ; c'est un calque en caricature du drame tragique. On y retrouve les scènes, les idées, les situations, l'ombre des caractères tracés par M. Legouvé, à, l'exception qu'au dénouement, Abel feint d'être mort, mais qu'il ne l'est pas, et qu'il se mêle au reste de sa famille , pour chanter un couplet de vaudeville qui termine la pièce. La critique de cette parodie est douce est modérée ; c'est une suite de plaisanteries aimables dans la conversation familière, mais extrêmement faibles sur le théâtre, parce qu'elles y prennent de la prétention et qu'elles ne peuvent pas la soutenir. On y a remarqué des couplets bien tournés, et principalement ceux qui ont rapport à la chute d'Adam, notre premier père. Ils ont le mérite de réunir de la décence et du trait à une gaieté fort originale.

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