Capana, ou le Bon religieux, pantomime dialoguée en trois actes, 27 novembre 1790.
Théâtre des Grands Danseurs du Roi.
André Tissier, Les Spectacles à Paris pendant la Révolution, tome 1, p. 11, note 1, rapporte une anecdote plaisante sur cette pièce :
Le 27 novembre 1790, chez les Grands Danseurs du roi, eut lieu la première d'une pantomime dialoguée, Capana, ou le bon religieux, qui avait été annoncée à grand renfort d'éloges et qui n'était qu'« un galimatias ». Le public hua et siffla les acteurs et la pièce. Il demanda à la fin l'auteur des paroles et le compositeur, sans doute pour les huer personnellement. Et comme ceux-ci se gardaient bien de paraître, le public, pzr dérision, demanda à défaut « l'auteur des affiches et le balayeur » (Almanach Froullé pour 1791, p. 280-281.
André Tissier profite de l'occasion pour signaler que ce n'est « qu'en 1792 qu'on commença à nommer les auteurs avant une première représentation ». Il donne pour exemple Stratonice, annoncée avec le nom des auteurs pour une création le 3 mai 1792, au Théâtre-Italien.
Dans la base César, la pièce devient Capana et le bon religieux. Elle est d'auteur inconnu. Elle a été jouée 18 fois du 27 novembre 1790 au 14 mars 1791 sur le Théâtres des Grands Danseurs.
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