Caponnet, ou l’auberge supposée, vaudeville en un acte, par MM. Chazet et Francis. 4 floréal an 12 [24 avril 1804].
Théâtre Montansier-Variétés.
Almanach des Muses 1805
Sur la page de titre de la brochure,Paris, chez Mad. Cavanagh-Barba, an XII-1804 :
Caponnet, ou l'auberge supposée, vaudeville en un acte ; par MM. Chazet et Francis. Représenté, pour la premiere fois, à Paris, sur le Théâtre Montansier, le 3 Floréal an 12.
La date exacte de la création est le 4 floréal an 12, date fournie par le Courrier des spectacles de ce jour.
Courrier des spectacles, n° 2615 du 5 floréal an 12 [25 avril 1804], p. 2 :
[Le résumé de l'intrigue confirme le propos initial : « Ce vaudeville ressemble pour le fonds à mainte autre pièce », mais pour les couplets « gracieux et facilement tournés », on est obligé d efaire confiance au critique. Encore une rencontre dans une auberge et les malentendus qu'elle provoque, encore un fiancé qu'on effraie et qui tente de séduire celle qu'il prend pour une fille d'auberge; Si la pièce est jugée « assez froide », les interprètes sont eux excellents, Brunet, mais c'est la règle, et une petite nouvelle au Théâtre Montansier, qui a fort impressionné le critique.]
Théâtre Montansier.
Première Représentation de Caponnet.
Ce vaudeville ressemble pour le fonds à mainte autre pièce, mais il a l’avantage d’offrir des couplets gracieux et facilement tournés qui en ont assure le succès.
Caponnet, médecin de Falaise, est attendu pour terminer son mariage avec Sophie. La mère de cette jeune personne desire beaucoup cette union désapprouvée par le père et la fille qui ont fait un autre choix. Caponnet arrive, et d’après les instructions qu’on a données à un Valet envoyé au-devant de lui ,il croit descendre dans me auberge. Il prend pour l’Hôtesse, la mère de sa prétendue, et la traite assez lestement, ce qui ne contribue pas peu à lui faire perdre les bonnes grâces de sa protectrice. L’amant déguisé en officier parvient à lui inspirer de la frayeur, et une déclaration que le Médecin de Falaise fait à Sophie, habillée en fille d’auberge, achève de tromper la mère qui consent à unir sa fille à son amant.
Ce petit ouvrage est en général assez froid, mais il est bien rendu par les acteurs chargés des principaux rôles. Brunet offre une carricuture très-plaisante dans le personnage de Caponnet. Mademoiselle Cuisot a obtenu souvent de nombreux aiiplaudissemens dans celui de Sophie. Cette jeune actrice, ci-devant aux Jeunes Elèves de la rue de Thionvilie, a une voix fraîche, un jeu aisé, et de l’habitude de la scène. Elle est attachée depuis peu à ce théâtre, qui a fait en elle une acquisition très utile.
L’auteur de cette nouveauté est Monsieur Francis.
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