Cassandre malade

Cassandre malade, comédie-parade, en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles, de Charles Henrion, prairial an 13 [mai-juin 1805].

Théâtre de la Cité.

Je n'ai pas trouvé la date précise de la première. Celle que propose Lecomte ci-dessous n'est pas confirmée par les journaux consultés.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Allut, 1805 :

Cassandre malade, comédie-parade en un acte et en prose, mêlée de vaudeivlles. Représentée au Théâtre de la Cité en Prairial an XIII (1805.) Par M. Henrion.

Louis-Henry Lecomte, Histoire des Théâtres de Paris, le Théâtre de la Cité, 1792-1807, (Paris, Daragon, éditeur, 1910), p. 267 :

[Compte rendu indulgent d'une arlequinade, autour du quatuor habituel, chacun ayant son rôle bien défini. Comme d'habitude, Arlequin épouse Colombine, après s'être fait passer pour médecin auprès de Cassandre qu'il prétend guérir en faisant prendre les médicaments destinés à Cassandre.à Gilles. La conclusion de Lecomte est sans équivoque : un succès mérité.]

9 prairial (29 mai) : Cassandre malade, comédie en 1 acte, mêlée de vaudevilles, par Henrion.

Pour courtiser Colombine qu'il aime. Arlequin s'est présenté à Cassandre malade comme étant le docteur Galini. Sa méthode ne manque pas d'originalité, car c'est à Gilles, valet de Cassandre et son rival, qu'il fait prendre tous les remèdes destinés au vieillard. Chose singulière, Cassandre se trouve fort bien du régime ; par contre Gilles, qu'Arlequin fait tour à tour maigrir, enfler, et couvre d'emplâtres divers, n'endure ces épreuves que dans l'espérance d'épouser Colombine Mais celle-ci l'encourage si peu qu'à un certain moment le valet refuse de se laisser enlever une molaire correspondant à celle dont son maître dit souffrir. Cassandre alors crie à l'ingratitude et déclare ne plus vouloir de lui pour gendre. C'est là ce qu'attendait Arlequin qui, ôtant sa robe, déclare qu'il a passé trois mois à l'Ecole de Médecine pour se mettre en état de guérir le père de son amante. Un pareil dévouement ne peut rester sans récompense : Colombine deviendra Mme Arlequin, ce qui ne déplaira qu'à Gilles.

Agréable historiette, justement applaudie.

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