Catinat à Saint-Gratien

Catinat à Saint-Gratien, comédie anecdotique en un acte, de Philippon Lamadeleine et Thésigny. 24 vendémiaire an 11 [16 octobre 1802].

Théâtre du Vaudeville.

Titre :

Catinat à Saint-Gratien

Genre

Comédie anecdotique

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

24 vendémiaire an 11 [16 octobre 1802]

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

Philippon Lamadeleine et Thésigny

Almanach des Muses 1804

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez madame Masson, an 11-1802 :

Catinat à Saint-Gratien, comédie anecdotique en un acte, en prose, mêlée de vaudevilles. Par MM. Philippon la Magdeleine et Thésigny. Représentée, pour la première fois, sur le théâtre du Vaudeville, le 22 vendémiaire an 11.

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, VIIIe année (an XI-1802), tome troisième, p. 259-260 :

[Le vaudeville mettant en scène Catinat fait partie de l’immense foule des vaudevilles sur des personnages historiques, et qui s’enrichira « tant que le Dictionnaire historique ne sera pas épuisé », ce qui n’empêche en rien le succès. Le sujet : les immenses difficultés rencontrées pour marier la pupille de Catinat, parce que la tante de son fiancé fait caprice sur caprice, jusqu’à ce qu’elle cède enfin quand Catinat reçoit le bâton de maréchal : on ne peut rien refuser à un maréchal de France, et le mariage est fait. Comme souvent, « de jolis détails », mais action sans intérêt et qui « ne marche pas » : on pourrait raccourcir la pièce en supprimant « plusieurs scènes très-vides ». Ce qui n’a pas empêché que les auteurs soient demandés et nommés.]

Catinat à Saint – Gratien.

Le répertoire du Vaudeville ne tarit pas, et on ne doit pas s'attendre à le voir finir, tant que le Dictionnaire historique ne sera pas épuisé. Cet ouvrage, joué le 24 vendémiaire, a obtenu un grand succès.

Catinat veut marier sa jeune pupille, fille du brave Hoguet, mort à ses côtés sur le champ de bataille. Il lui a choisi le jeune Chevreuse, neveu de M.lle de Villeneuve, jeune homme fort aimable, mais qui attend toute sa fortune de sa tante, vieille capricieuse, grondeuse et coquette. Celle-ci se jette à la tête de tout le monde, et ne peut parvenir à se marier. Elle prend pour elle des vers que Catinat adresse à la perruche de M.lle de Vendôme ; mais bientôt on la désabuse ; et, piquée d'avoir été refusée par Catinat, elle se propose à Palaprat, son secrétaire, et apprend qu'il est marié. Dans son dépit, elle rompt l'hymen des deux jeunes gens. Elle prend pour prétexte que la jeune personne n'a pas de dot. En effet, reconnoissante des bontés de Catinat, elle avoit consacré les 60000 francs qu'il lui avoit remis à acquitter une dette contractée par ce grand général, pour le service de l'Etat, et pour laquelle on alloit s'emparer de sa terre de Saint-Gratien. Arrive alors un jeune page du roi, apporter à Catinat le bâton de maréchal. M.lle de Villeneuve cède à ses prières en disant qu'elle n'a rien à refuser à un maréchal de France. Tel est le dénouement. On ne peut refuser à cet ouvrage de jolis détails ; mais l'action est sans intérêt, elle ne marche pas, et l'on pourroit, sans nuire à sa clarté, supprimer plusieurs scènes très-vides.

Les auteurs demandés et nommés, sont les CC. PHILIPPON-LA-MADELEINE et THESIGNY.

Ajouter un commentaire

Anti-spam