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Cent un coups de canon, ou le Signal désiré

Cent un coups de canon, ou le Signal désiré, divertissement mêlé de couplets, à l'occasion de la naissance de S. M. le roi de Rome, de Mayeur de Saint-Paul, 1811.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Mme Cavanagh, 1811 :

Cent un coups de canon, ou le Signal désiré, divertissement mêlé de couplets, à l'occasion de la naissance de S. M. le roi de Rome, par F. Mayeur ; Représenté dans divers départemens.

Cent un coups de canon, cela signifiait que le nouveau-né était un garçon (un héritier pour la couronne...). Une fille n'avait pas droit à un tel déchaînement.

Le Journal de Paris n° 202 du 12 avril 1811 signale brièvement p. 725 la parution de la brochure

Hommages poétiques à leurs Majestés Impériales et Royales sur la naissance de S. M. le Roi de Rome, recueillis par J. J. Lucet et Eckard, tome 1, p. 10 :

[La naissance du Roi de Rome a provoqué un déluge d'hommages dans les théâtres, jusqu'en province, et le recueil de Lucet et Eckard rend compte de ce grand mouvement d'enthousiasme populaire. Mayeur de Saint-Paul ne pouvait pas ne pas participer, mais son œuvre, dont le recueil rend brièvement compte, n(a peut-être pas suscité un si grand enthousiasme...]

Tandis que la Gaîté faisait ainsi les cent coups au VAUDEVILLE, quelques théâtres des Départemens voisins applaudissaient aux Cent un coups de canon ou le Signal Desire, Divertissement en un acte, de M. MAYEUR.

L.-Henry Lecomte, Napoléon et l'Empire racontés par le théâtre, 1797-1899 [Paris, 190], p. 244-245 :

[Si Lecomte, rarement sévère pour tout ce qui touche à Napoléon Premier, trouve l'ouvrage médiocre, c'est qu'il devait lui paraître bien mauvais. L'intrigue imaginée par Mayeur ne mérite pas d'être commentée, tant elle est ridicule. Elle donne une assez bonne idée du niveau de servilité auquel un auteur pouvait s'abaisser pour tenter de plaire – et sans y parvenir.]

Paris, 1811 : Cent un coup de canon, ou le Signal désiré, divertissement mêlé de couplets, par F. Mayeur.

Vincent, jeune paysan, aime Juliette, fille du maréchal-ferrant Thibaut, mais ce dernier le refuse pour gendre parce qu'il n'est point riche. Cependant Vincent apporte le premier au village la nouvelle de l'heureux accouchement de Marie-Louise : les paysans, que l'événement enchante, veulent récompenser Vincent : ils somment Thibaut de lui donner sa fille, le menaçant, en cas de refus, de le dénoncer comme mécontent de la naissance du Roi de Rome. Thibaut, pris de peur, consent à ce qu'on lui demande, et Vincent épouse Juliette en bénissant le nouveau-né.

Ouvrage médiocre. L'auteur prétend qu'il fut représenté dans divers départements, sans dire lesquels ni à quelles dates.

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