Chambre à louer, comédie en un acte, en prose, de Varez, 5 novembre1808.
Ambigu comique.
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Titre :
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Chambre à louer
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Genre
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comédie
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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en prose
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Musique :
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non
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Date de création :
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5 novembre 1808
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Théâtre :
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Théâtre de l’Ambigu Comique
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Auteur(s) des paroles :
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E. F. Varez
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Fages, 1808 :
Chambre à louer, comédie en un acte, en prose. Par E. F. Varez. Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de l’Ambigu-Comique, le 5 Novembre 1808.
« L’Amour, l’Ambition sauvent la tragédie,
Mais comment peut-on faire encore la comédie ?
Que peut-on inventer ? un Molière a tout dit,
Et Regnard dans ses vers, a moissonné l’esprit. »
Le Vieil Amateur, de M. Duval.
Liste des personnages :
PERSONNAGES.
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ACTEURS.
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M. DERVILLE.
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M. Dumont.
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AUGUSTE DERVILLE, son fils.
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M. Lefebvre.
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FLORVAL, ami d'Auguste.
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M. Grévin.
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PROTET, huissier.
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M. Melcourt.
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Mad. RENAUD, propriétaire de la maison.
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Mlle Lagrenois.
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RECORDS.
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La scène est à Paris, dans la maison de Mad. Renaud.
Le décor, décrit avant le texte de la première scène :
Le Théâtre représente un salon ; à gauche de l'acteur un bureau garni, à droite un cabinet, près du bureau une croisée donnant sur la rue. On voit dans l'appartement, des instruments de musique, un chevalet, une grande malle, des cartons, des livres, des papiers, le tout en désordre.
Une deuxième édition est parue chez le même libraire en 1815, « conforme à la représentation ».
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 13e année, 1808, tome VI, p. 189-190 :
[Compte rendu qui cultive le paradoxe : l’auteur est félicité pour le choix de son modèle, plutôt que blâmé de son manque d’originalité (il a tout de même montré « des intentions comiques et quelques scènes assez vives. ». Et on le félicite encore de ne pas avoir mis de vaudeville, mal trop répandu, secours des auteurs sans talent : on en trouve dans de nombreux théâtres, et les spectateurs ont bien du mal d'y échapper.
Les Étourdis, ou le Mort supposé est une comédie en trois actes, en vers, d'Andrieux, créée par les Comédiens Italiens ordinaires du Roi le 14 décembre 1787.]
AMBIGU COMIQUE.
La belle Mère ou les deux Orphelins, est le dernier mélodrame joué à ce théâtre ; il a eu du succès. On y-voit aussi, depuis quelques jours, une petite comédie intitulée Chambre à Louer, où on trouve des intentions comiques et quelques scènes assez vives. Elle ressemble un peu aux Étourdis ; mais du moins l'auteur a-t-il choisi un bon modèle. Il se nomme M. Varez. Ce qui doit encore faire rechercher cette petite pièce, c'est qu'il n'y a pas de vaudeville ; on en met aujourd'hui partout, parce qu'il y a peu d'auteurs des petits théâtres qui ayent assez de talent pour s'en passer. Ils nous poursuivent depuis les Variétés jusques à l'Ambigu et à la Gaieté, et l'on ne sait comment faire pour y échapper.
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