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Clémence d'Entragues

Clémence d'Entragues, mélodrame à grand spectacle, en 3 actes, de Coffin-Rony, musique de Taix, ballets de Hullin, 7 juillet 1810.

Théâtre de la Gaieté.

Titre :

Clémence d’Entragues

Genre

mélodrame à grand spectacle

Nombre d'actes :

3

Vers / prose

en prose

Musique :

oui

Date de création :

7 juillet 1810

Théâtre :

Théâtre de la gaaieté

Auteur(s) des paroles :

Coffin-Rony

Compositeur(s) :

Taix

Chorégraphe(s) :

Hullin

Almanach des Muses 1811.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Favre, 1810 :

Clémence d'Entragues, mélodrame historique en trois actes, par M. Coffin-Rony, Membre de la Société académique des sciences de Paris, de Maçon, etc. Musique de M. Taix. Représenté, pour la première fois, sur le théâtre de la Gaîté, le 7 juillet 1810.

Crois toujours qu'un ouvrage où brille la vertu,
A sur tous les écrits, qui passent comme un songe,
L'avantage certain du vrai sur le mensonge.

Journal de Paris, n° 190, 9 juillet 1810, p. 1340 :

Le nouveau mélodrame du Théâtre de la Gaieté (Clémence d'Entragues) a obtenu du succès. Cet ouvrage a été monté avec beaucoup de soin par M. Tautin, l’un des meilleurs acteurs de ce spectacle. Nous nous proposons d’en rendre compte dans un de nos prochains Numéros.

Journal de Paris, N° 194, vendredi 13 juillet 1810, p. 1368 :

[Clémence d'Entragues a un grand succès, en raison de l'intérêt de son sujet et de sa conduite. L'intrigue repose sur un « trait historique » que le critique reproduit, avant d'évoquer « l'intrigue amoureuse cousue à ce trait historique », qui comporte « plusieurs situations fortes & bien amenées » dont il regrette de ne pas pouvoir rendre compte faute de place. Il cite ensuite le compositeur et le chorégraphe, avant de signaler que l'auteur des paroles a voulu rester anonyme.]

Les représentations de Clémence d'Entragues, mélodrame nouveau à grand spectacle, continuent d’attirer la foule au théâtre de la Gaieté. Le sujet & la conduite de cette pièce sont intéressans ; nous nous contenterons de rapporter l’événement sur lequel l’ouvrage est fondé.

« Le premier jour de cette année (1591), M. de la Châtre, gouverneur de la province, accompagné de 5 à 6000 hommes, tant de pied que de cheval, & de 6 pièces de canon, alla camper devant la ville d’Aubigny, & ayant sommé les habitans de se rendre, à leur refus, il battit la ville de 27 à 28 coups de canon, fit brèche de 20 pas de long, & donna deux assauts ; mais la garnison & les habitans, animés par la présence de la dame d’Aubigny, de la maison Balzac-d'Entragues, qui les exhortoit à une vigoureuse défense, repoussèrent vaillamment les assiégeans, en tuèrent plusieurs & blessèrent 50, ce qui obligea le sieur de la Châtre, de lever le siége. » (Hist. du Berry.)

L'intrigue amoureuse cousue à ce trait historique, y ajoute l’intérêt de plusieurs situations fortes & bien amenées. Nous regrétons que le défaut d'espace nous empèche d’en suivre le développement.

Le ballet du premier acte a été applaudi avec tranport ; c’est en effet une composition très-ingenieuse. Marty joue avec beaucoup de chaleur le rôle de Senneville, & M.lle Bourgeois se distingue par une vigueur très héroïque dans celui de Clémence.

La musique est de M. Taix, les ballets sont de M. Hullin. L'auteur des paroles, demandé à grands cris, a voulu garder l'anonyme.

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