Clodomire, ou la Prêtresse d'Irminsul, mélodrame en trois actes à grand spectacle. Paroles de MM. Noël et Henri Lemaire, Musique de M. Blasius ; Ballets de M. Aumer. Représenté, pour la première fois,. sur le théâtre de la Porte Saint-Martin ci-devant Opéra, le 15 floréal an XI.
Le Citoyen français, n° 1262 (17 floréal an 11), p. 3 :
Théâtre de la Porte Saint-Martin.
Le mélodrame donné avant-hier à ce théâtre, sous le titre de Clodomire ou la Prêtresse d'Irminsul, a obtenu un succès mérité. Cette pièce, mise avec beaucoup de soin, est faite pour attirer l'affluence. Il seroit à désirer que la nouvelle administration du théâtre Saint-Martin, devenant sévère dans le choix des ouvrages, n'en admît que d'assez intéressans pour piquer longtems la curiosité du public. Nous sommes persuadés que Clodomire sera de ce nombre.
Les auteurs des paroles sont les citoyens Noël et Lemaire ; celui de la musique, le citoyen Blasius, dont on ne saurait trop louer le zèle et l'intelligence.
Courrier des spectacles, n° 2256 du 20 floréal an 11 [10 mai 1803], p. 3 :
[Compte rendu minimaliste, qui semble renvoyer à un autre article antérieur, mais que je n'ai pas trouvé (le numéro du 16 floréal manque sur le site Retronews). Pas de nom d'auteur, un jugement succinct sur chaque acte, et c'est tout. Et il reste de la place pour parler d'autre chose.]
Théâtre de la Porte St-Martin.
Clodomire attire du monde. Le second acte n’est pas plus rempli qu’à la première représentation, et laisse toujours beaucoup à désirer ; mais le premier est beau par la pompe du spectacle, et le troisième par ses effets. Le citoyen Châteauneuf débuta hier à ce théâtre, par le rôle du Grippeminaud, ou le Subdélégué de Falaise ; il y déploie beaucoup d’intelligence, et la carricature y est des plus plaisantes.
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