Colombine-Arlequin, ou Arlequin sorcier

Colombine-Arlequin, ou Arlequin sorcier, vaudeville, 12 floréal an 7 (1er mai 1799).

Théâtre du Vaudeville.

Titre :

Colombine-Arlequin, ou Arlequin sorcier

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

 

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

12 floréal an 7

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

 

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 5e année, 1799, tome I, p. 265-266 :

[Le critique n’a pas grand chose à dire de la pièce, sinon qu’elle a échoué, faute de vraisemblance (condamner les invraisemblances d’une arlequinade, c’est être bien sévère) et faute de « couplets piquans ». Il s’en tire par une plaisanterie aux détriments de l’auteur.]

Colombine-Arlequin, ou Arlequin sorcier.

Cette petite pièce a été jouée au Vaudeville le 12 floréal pour la première fois; voici le couplet d'annonce :

Air d’Arlequin afficheur.

Daignez écouter jusqu'au bout
Colomhine, Arlequin, Cassandre ;
Tels sont les trois acteurs en tout
De la pièce qu'on vient d'apprendre.
Point de Gilles ; mais j'ai grand peur
Que, si quelque défaut vous blesse.
Vous ne fassiez du pauvre auteur
Le Gilles de la pièce.

Malheureusement pour l'auteur sa crainte s'est réalisée. Un grand nombre de situations invraisemblables, peu de couplets piquans ont indisposé le public ; et, malgré le titre de la pièce, Arlequin n'a pas été assez sorcier pour empêcher qu'on ne sifflât : à peine a-t-on attendu la fin de la pièce pour demander à grands cris, le Gilles. Il n'a point paru, comme on peut bien le penser.

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