La Créole

La Créole, comédie-vaudeville en un acte, de Delestre-Poirson [et Ménissier], 18 novembre 1815.

Théâtre de la Porte Saint-Martin.

La collaboration de Constant Ménissier est souvent indiquée, mais elle ne l'est ni dans la brochure, ni dans la Bibliothèque dramatique de Soleinne.

Titre :

Créole (la)

Genre

comédie-vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

18 novembre 1815

Théâtre :

Théâtre de la Porte Saint-Martin

Auteur(s) des paroles :

Delestre-Poirson [et Ménissier]

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Fages, 1815 :

La Créole, comédie-vaudeville, en un acte. Par M. Delestre-Poirson. Représentée pour la première fois, sur le Théâtre de la Porte Saint-Martin, le 18 novembre 1815.

Journal de Paris, n° 320, du 16 novembre 1815, p. 4 :

On répète au théâtre de la Porte Saint-Martin, une petite comédie en vaudeville, intitulée la Créole, qu'on doit y jouer sous peu de jours, et quelques furets de coulisses, doués d'une mémoire perfide, prétendent avoir reconnu aux répétitions cette prétendue nouveauté, pour une vieille pièce de M. de B....., enterrée paisiblement en cinq ou six représentations au Vaudeville, dans l'été de 1806 ?

« Les morts, après dix ans, sortent-ils du tombeau ? »

Journal de Paris, n° 323, du 19 novembre 1815, p. 4 :

[Le bref compte-rendu insiste d'emblée sur l'absence d'originalité de la pièce, un « canevas […] retourné cent fois ». Elle repose sur le charme de l'actrice, le dénouement étant prévu « dès la première scène ». Mlle Verpré semble avoir donné satisfaction, et l'auteur est cité.]

THEATRE DE LA PORTE SAINT-MARIN.

Première représentation de la Créole, comédie en un acte
mêlée de vaudevilles.

Le canevas de cette petite pièce a été retourné cent fois : c'est une jeune femme qui, pour obtenir le consentement du père ou d'un oncle de son mari, se déguise tantôt en soubrette, tantôt en paysanne, et, sous ce costume, réussit à captiver le barbon. L'actrice qui remplit ce rôle peut seule donner quelque charme à ces sortes de sujets, dont le dénouement est toujours prévu dès la première scène. Mlle Jenny Verpré a joué avec grâce le personnage de Fanny. L'auteur est M. Delestre.

La pièce a été jouée une bonne vingtaine de fois jusqu'à la fin de l'année 1815, d'après le Journal de Paris, et a continué sa carrière en 1816 (une trentaine de représentations au premier semestre, sans préjuger de la suite).

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