Le Café d'une petite ville

Le Café d'une petite ville, comédie en un acte en vers ; par le cit. Aude. 27 vendémiaire [an 10 ?].

Théâtre Français, rue de Louvois

Almanach des Muses 1803

Pièce relative à la publication de la paix. Scène à tiroir dans lesquelles on voit paraître différens personnages ; un épicier entre autres, qui, ayant acheté beaucoup de denrées coloniales, sur le faux avis que la guerre devait continuer, perdrait beaucoup si la paix était signée. mais cet épicier se rassure en disant :

De tous les cabinets j'ai la clef dans ma poche.

Son jeune rival, au contraire, croit à la paix, se moque de lui et du faux avis que lui-même s'est plu à répandre. Enfin, arrive un paysan qui annonce la paix, et une ronde très-gaie termine la pièce.

Quelques vers plaisans et bien tournés.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Barba, an X-1801 :

Le Café d'une petite ville, comédie en un acte et en vers, à l'occasion de la paix. Représentée, pour la première fois, sur le théâtre Louvois, le 27 vendémiaire an X. Par le C.^en Aude.

Année théâtrale. Almanach Pour L'An XI, p. 111-112 :

La paix ayant été faite, on donna pour la célébrer une petite pièce en un acte, dans laquelle, sous le titre du Café d'une petite Ville,le citoyen Aude reproduisit quelques scènes jouées autrefois au théâtre de la République. On en trouva la versification facile, les sentimens naturels, et l'ensemble assez original. Un rôle de politique, et celui de sa femme qui le traite nettement de visionnaire, firent sur-tout plaisir : le dénouement un peu brusqué donnait lieu à un divertissement, dans lequel Picard entraîna le public par la gaîeté franche avec laquelle il chanta une ronde analogue aux circonstances, et qui fournit à Clozel l'occasion de faire briller avec M^lles Adeline et Hébert, les graces que développe si bien l'allemande. On a joué cette pièce à chacune des époques où l'on célébra les bienfaits de la paix, et le héros qui l'a donnée à la France et à l'Europe ; chaque fois on la revit avec plaisir.