Le Casque et les colombes, opéra en un acte, de Guillard et Collin d'Harleville, musique de Grétry, ballets de Gardel. 16 brumaire an 10 [7 novembre 1801].
Théâtre de la République et des Arts.
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Titre :
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Casque et les colombes (le)
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Genre
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opéra
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Nombre d'actes :
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1
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Vers ou prose ,
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en vers
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Musique :
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oui
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Date de création :
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16 brumaire an 10 [7 novembre 1801]
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Théâtre :
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Théâtre de la République et des Arts
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Auteur(s) des paroles :
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Guillard et Collin d'Harleville
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Compositeur(s) :
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Grétry
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Chorégraphe(s) :
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Gardel
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Almanach des Muses 1803
Des colombes faisant leur nid dans le casque de Mars, tel est l'incident principal du petit acte composé par le C. Guillard, à l'occasion de la paix.
Des détails agréables, quelques jolis morceaux de musique. Peu de succès.
Sur la page de titre de la brochure, Paris, de l'Imprimerie de Ballard, an 10 de la République :
Le Casque et les colombes opéra-ballet en un acte.
Militis in galeâ nidum posuere columbæ
Apparet Marti quam sit amica Venus.
Représenté pour la première fois sur le Théâtre de la République et des Arts, le 16 Brumaire, an 10.
Le distique latin est la traduction d'une épigramme de l'Anthologie grecque, et Voltaire dans sa correspondance en propose cette traduction :
« Des pigeons dans un casque ont niché leurs petits :
Le dieu Mars et Vénus de tout temps sont amis. »
Lettre à Thiériot du 2 mars 1763.
L’Esprit des journaux français et étrangers, trentième année, frimaire an X [décembre 1801], p. 228 :
[Une réunion de beaucoup de talents pour une pièce dont le critique ne dit pas grand chose. Il se contente de souligner le caractère agréable d’un tel spectacle, qu’il faut reconstituer à partir du distique mis en exergue. On est dans la série très abondante des pièces à la gloire de Bonaparte et de sa politique.]
THÉATRE DES ARTS.
Militis in galea nidum posuère colombæ :
Apparet Marti quam sit amica Venus.
Le Casque & les Colombes.
Ce distique a donne l'idée de l'opéra-ballet, en un acte, donné derniérement sur ce théatre. L'auteur d'Œdipe à Colonne, le C. Guillard, avoit un moment quitté la muse de Sophocle, pour tirer quelques sons de la lyre anacréontique. Il a chanté les douceurs de la paix, & peint Mars désarmé par la mère des Graces, donnant le repos à la terre. Notre célèbre Grétry avoit retrouvé, pour animer cette allégorie, quelques étincelles du genie musical, dont il a donné tant de preuves. Gardel avoit dessiné des groupes charmans. Les premiers sujets du théâtre, Lays, Mlle. Henry, Mlle. Branchu, occupoient la scène ; cette représentation a paru un prélude agréable à la fête qui se prépare.
Félix Clément et Pierre Larousse, Dictionnaire lyrique, Paris, 1876-1881, tome I, p. 141 :
Casques et les Colombes (le), opéra en un acte, paroles de Guillard et Collin d'Harleville, musique de Grétry, représenté sur le théâtre des Arts (Opéra), le 7 novembre 1801. C'est un ouvrage de circonstane, ainsi que le prouve le sujet même du poëme. Des colombes font leur nid dans le casque de Mars ; tel est le symbole imaginé par Guillard pour célébrer les préliminaires de paix entre l'Angleterre et la France, signés le 1er octobre, et qui préparèrent le traité du 25 mars 1802, connu sous le nom de Paix d'Amiens.
Carrière à l'Opéra :
3 représentations en 1801 (07/10 – 11/11) (et la Bibliothèque musicale du théâtre de l’Opéra, tome 2, p. 24, affirme que la troisième représentation a été annoncée, mais n’a pas eu lieu).
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