Le Chevalier de la Table ronde, ou Roger et Naïda, pantomime en 3 actes et à grand spectacle, de J.-G.-A. Cuvelier, musique arrangée par J.-J. Momigny, ballets de Camus. La musique de la danse est composée par M. Alexandre Piccini.
Salle des Jeux Gymniques.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1811 :
Le Chevalier de la table ronde, ou Roger et Naïda, Pantomime et Tableaux chevaleresques en 3 actes et à grand spectacle ; de J. G. A. Cuvelier ; Musique arrangée par J.-J. Momigny, (Les ballets sont de M. Camus ; la Musique de la Danse est composée par M. Alexandre Piccini.) (Les Décors ont été peints par M. Moench.)
Ingentes (curæ) stupent.
Les Tablettes de Polymnie, n° 26, 20 juin 1811, p. 414 :
[Compte rendu d'une pièce à succès, à laquelle le critique promet un bel avenir, bien qu'elle soit riche en invraisemblances. Il se limite à en résumer l'intrigue, pleine de rebondissements étonnants, et de finir sur la notation ironique de l'abondance des flammes à la fin de la pièce : « jamais pièce ne finit plus chaudement ! »]
Salle des Jeux Gymniques
LE CHEVALIER DE LA TABLE RONDE,
ou Roger et Naïda.
Mr. Cuvelier pour les paroles, MM. Momigny et Piccini pour la musique, et et Mr. Camus pour les ballets, out réuni leurs talens pour ce nouvel ouvrage qui, malgré quelques invraisemblances, a obtenu le plus grand succès et attirera long-temps la foule.
Naïda, reine du Cathai, est aimée d'un beau Paladin de la Cour de Charlemagne, nommé Roger. Elle le préfère à Zalaor, roi de Tangu ; ce dernier se venge de ses mépris en incendiant le palais d'où il enlève Naïda de concert avec Fétime sa sœur, espèce de tiran femelle, qui répand aussi-tôt le bruit de la mort de la reine, pour monter sur le trône à sa place. Naïda parvient à s'échapper de sa prison et apparaît sur son tombeau, au moment où le peuple assemblé célébrait des jeux funèbres en son honneur. Le chevalier Roger accourt pour la défendre, et ne peut cependant empêcher qu'elle ne soit enfermée dans une tour. Les guerriers français viennent faire le siège de la forteresse à la manière des anciens. De grandes tours roulantes et chargées de soldats lancent des feux et sont incendiées à leur tour, des ponts s'abattent en l'air, on délivre la reine au moment où l'incendie devient général , et jamais pièce ne finit plus chaudement !
Mémorial dramatique: ou Almanach théâtral pour l'année 1812, p. 218 :
Le Chevalier de la Table ronde, ou Roger et Naïda, tableaux chevaleresques en 3 actions, à grand spectacle ; et l'Entrée des Chevaliers français dans Sérica, prologue, par M. Cuvelier.
(16 juillet)
Cet ouvrage a obtenus [sic] le succès le plus complet. Il a été représenté avec une pompe et une magnificence difficile peut-être à surpasser aux théâtres des boulevards.
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