Le Courtisan dans l’embarras

Le Courtisan dans l’embarras, vaudeville en un acte, d'Armand Dartois et Dupin, 28 octobre 1813.

Théâtre du Vaudeville.

Titre :

Courtisan dans l’embarras (le)

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

28 octobre 1813

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

Armand Dartois et Dupin

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Mme. Masson, 1813 :

Le Courtisan dans l’embarras, comédie-anecdote en un acte ; Par MM. A. Dartois et H. Dupin. Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre du Vaudeville, le 28 octobre 1813.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 18e année, 1813, tome VI, p. 190-191 :

[Après le résumé de l’intrigue, qui ne peut guère surprendre, pas de vrai jugement critique. Juste le rappel de l’abondance des pièces dans tous les genres sur le même sujet, et le constat de sa réussite au Vaudeville aussi.]

THÉATRE DU VAUDEVILLE.

Le Courtisan dans l'embarras, vaudeville en un acte, joué le 28 octobre.

Un Roi est devenu amoureux d'une belle sur sa seule réputation. Il charge un de ses courtisans d'aller s'assurer si la renommée n'a pas menti. L'envoyé voit la dame, en devient amoureux, parvient à plaire, et épouse lui-même. Il dit ensuite au Roi que la belle est laide, et cache dans son château son mensonge et son bonheur. La nouvelle épouse veut aller à la Cour ; il faut bien alors lui faire l'aveu difficile de l'espèce de perfidie à laquelle on doit sa main. Elle est assez bonne pour pardonner, ou assez adroite pour en faire semblant. Soudain on apprend que le Roi arrive au château ; voilà le courtisan dans l'embarras. Il est jaloux, il est coupable ; il craint sa maîtresse et son maître.

Pour dissiper les alarmes de son amant, la future a la complaisance de se cacher sous le costume d'une paysanne, tandis qu'une de ses femmes, â qui elle fait prendre son nom et ses habits, s'offrira aux regards du Roi. Mais celui-ci qui est bon prince, instruit du double déguisement, s'amuse à mystifier un peu son favori dont l'amour a causé la faute, et finit par lui pardonner de lui avoir soufflé un morceau de Roi.

Ce sujet avoit déjà fourni des tragédies, des opéra et des mélodrames ; il a encore réussi au Vaudeville. La pièce est de MM. Dartois et Dupin.

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