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Le Couvent des bénédictins

Le Couvent des bénédictins, pièce en un acte et en vers, 21 février 1791.

Théâtre du Palais Royal.

Titre :

Couvent des bénédictins (le)

Genre

comédie

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en vers

Musique :

non

Date de création :

21 février 1791

Théâtre :

Théâtre du Palais Royal

Auteur(s) des paroles :

Riouff

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1791, volume 4 (avril 1791), p. 357 :

[Encore une pièce mettant en scène les couvents, cette fois un couvent de moines, dont on montre sans surprise les turpitudes. Il faut bien sûr y mettre une intrigue amoureuse et des reconnaissances. Mais la représentation a été si houleuse que le critique n’a guère compris la fin, dont il n’est pas certain qu’elle ait été jouée...]

THÉATRE DU PALAIS-ROYAL.

Un jeune homme, désespéré des rigueurs ou des infidélités d'une demoiselle Sophie, son amante, veut se faire bénédictin. Le prieur, auquel il s'adresse, l'engage à suspendre sa résolution, jusqu'à ce que, d'un endroit où il le placera, il ait vu ce qui se passe dans le couvent. Tous les moines arrivent ; &, sans gaieté, sans comique, font étalage de toutes les passions qui souillent le cœur humain. Ivrognerie, orgueil, jalousie, gourmandise, brutalité, paresse, luxure : tels sont les traits sous lesquels chaque moine est désigné. Voilà ce qu'on appelle le Couvent des Bénédictins, piece en un acte & en vers, jouée le lundi 21 février dernier pour la première fois &, probablement, pour la derniere. Le dénouement offre une suite de reconnoissances entre Sophie, sous l'habit d'une religieuse, & son amant, & entre les pères des deux jeunes gens. Le bruit des sifflets nous a empêchés de comprendre les motifs de ces dernieres scènes, & nous croyons que la piece n'a pas été tout-à-fait achevée. La disgrace de ces Bénédictins doit avertir les auteurs qui font annoncer à différens théatres soit des Capucins, soit d'autres religieux ou religieuses, que ces costumes, qui d'abord ont présenté quelque chose de piquant, sont dès-à-présent fort usés.

Les spectacles de Paris, ou calendrier historique & chronologique des théâtres, Volume 41 pour l'année 1792, p. 250-251 :

Le Couvent des Bénédictins, Com, en un acte & en vers, de M. Riouffe, le 21 Février. Elle a été encore moins heureuse que la précédente.

« La précédente », c'est le Potier de terre, de Monvel, jouée le 11 février au même théâtre de la rue de Richelieu..

Dans la base César, la pièce devient le Couvent de bénédictines. Représentation unique le 21 février 1791, auteur inconnu.

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