Les Comédiens de la petite ville, pièce en un acte 22 nivôse an 10 [12 janvier 1802].
Théâtre des Jeunes Artistes.
Pièce liée au roman de Pigault-Lebrun, Monsieur Botte, et repris dans la pièce de Dumersan et Debugny, .Monsieur Botte, ou le Nouveau bourru bienfaisant, qui pourraient être aussi les auteurs des Comédiens de la petite ville.
Le Journal de Paris de 1802 donne une série de représentations de la pièce :
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22 nivôse an 10 [12 janvier 1802],
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24 nivôse an 10 [14 janvier 1802],
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25 nivôse an 10 [15 janvier 1802],
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26 nivôse an 10 [16 janvier 1802],
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3 ventôse an 10 [22 février 1802],
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21 ventôse an 10 [12 mars 1802],
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15 floréal an 10 [5 mai 1802].
Courrier des spectacles, n° 1779 du 23 nivôse an 10 [13 janvier 1802], p. 2 :
[Une bluette peu originale, mais dont « le dialogue est semé de quelques traits agréables ». L'intrigue est vite résumée, elle se passe dans le milieu des acteurs itinérants, et le souci de la vraisemblance n'est pas ce qui y domine. L'auteur est resté anonyme.]
Théâtre des Jeunes Artistes.
Messieurs les comédiens qui depuis si long-tems sont en-possession de jouer les autres se voient aussi joués à leur tour, et presque partout. On les joue à Louvois, à Feydeau, au Vaudeville, à Montansier, etc. On vient aussi de les mettre en scène aux Jeunes Artistes dans une petite production que ses auteurs ont dans un moment de gaîté baptisé du nom de folie, et à laquelle ils ont donné le titre des Comédiens de la Petite Ville. C’est en effet une petite ville, c'est Orbec ; quatre hommes et deux femmes forment cette troupe : le propriétaire de la salle est un aubergiste, et c’est un grenier qui sert de théàtie. Une actrice vient de disparoître, comment faire ? Un jeune homme assez fou, assez libertin arrive fuyant la maison de son oncle qui veut le faire châtier. Les Comédiens s’en emparent et lui font apprendre le rôle de l’actrice absente. Mais l’oncle qu’il fuyoit arrive à Orbec avec sa nièce pour l’arrêter, notre jeune homme fait passer le vieillard pour Lekain. Les comédiens charmés veulent l’engager ; il refuse, tire son couteau de chasse contr’eux, et enfin est défendu par son neveu à qui il veut bien pardonner.
Cette bluette offre bien des réminiscences, mais le dialogue est semé de quelques traits agréables. L’auteur a gardé l’anonyme.
Cette pièce reprendrait un épisode du roman de Pigault-Lebrun, Monsieur Botte, et aurait été reprise par les auteurs de Monsieur Botte ou le Nouveau bourru bienfaisant, Dumersan et Debugny (qui pourraient être les auteurs de ces Comédiens de la petite ville, si on suit la suggestion de l'article présentant Monsieur Botte ou le Nouveau bourru bienfaisant dans le Courrier des spectacles, n° 2205 du 29 ventôse an 11 [20 mars 1803]).
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