Le Délire de Jobet, imitation du Délire ; extravagance en un acte, mêlée de vaudevilles, d’Hector Chaussier et de Chateauvieux, 23 pluviôse an 8 [12 février 1800].
Théâtre de l'Ambigu Comique.
La pièce est annoncée dans le Courrier des spectacles le 16 pluviôse an 8 [5 février] : ce jour-là, le Théâtre de l'Ambigu-Comique fait « relâche pour la répétition générale du Délire de Jobet, extravagance; imitation du Délire, mêlée de vaudev. & de danses ». Il est cité dans le programme du 18 pluviôse, mais c'est seulement le 23 pluviôse qu'est explicitement annoncée la première représentation.
Almanach des Muses 1801
Courrier des spectacles, n° 1076 du 24 pluviôse an 8 [13 février 1800], p. 2 :
[Compte rendu d’une pièce sans grand intérêt : une parodie d’un opéra-comique joué sur le théâtre Favart. Une parodie qui suit pas à pas son modèle, et provoque un rire de mauvais goût.]
Théâtre de l’Ambigu-Comique.
Jobet s’est emparé des Boulevards : Il dit de bien grosses bêtises, de lourdes niaiseries, mais il fait rire : hélas ! quel rire ! Hier on donna à ce théâtre Jobet en délire, imitation parodiée du Délire, joué avec succès au théâtre Favart.
C’est encore de ces parodies qui ne vivent pas autant que l’ouvrage qui les a fait naître. L’auteur y suit son modèle pas-à-pas, et scène par scène ; ainsi il devient inutile d’en donner une analyse. Il y a quelques faits saillans, mais tout cela est noyé dans un déluge de mots burlesques, de calembours forcés, etc.
On a jetté à la fin de la pièce une couronne que le cit. Platel a été offrir au cit. Gavaudan qui assistoit à la représentation.
D'après les Instructions générales, suivies des lois relatives à la propriété dramatique, de Sauvan (janvier 1806), p. 16, Le Délire de Jobet est de Hector Chaussier et Chateauvieux.
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