Diane de Poitiers, ou le Passage des Alpes, vaudeville historique en deux actes, de Madame Olympe et M. *** [Dumersan] ; 5 mars [1807].
Théâtre des Variétés-Panorama.
D’après le Catalogue général de la BNF, Madame Olympe et M. *** ne sont qu’une seule et même personne, Théophile Marion Dumersan, si fertile en pseudonymes...
Almanach des Muses 1808.
Sur la page de titre de la brochure, Paris, se vend au Théâtre, 1807 :
Diane de Poitiers, ou le passage des Alpes, comédie historique en deux actes et en prose, mêlée de vaudevilles ; Par M.me Olympe et M.***, Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre Montansier-Variétés, le 5 mars 1807.
Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l'an 1808, p. 132-133 :
Diane de Poitiers, vaudeville historique en 2 actes, par ***.
( Février. )
L'auteur, de son autorité privée, établit le connétable de Bourbon à la tête des Suisses. François Ier. va le combattre ; au milieu de ses exploits, il est distrait par ses amours pour Diane de Poitiers. Il abandonne son camp et son armée pour une partie de chasse, et se laisse surprendre par l'ennemi. Le poëte Marot se dévoue pour lui, s'affuble d'un manteau royal et se laisse emmener par les Suisses, qui croient avoir fait le roi prisonnier. François Ier. se déguise en troubadour, arrive dans une ferme où on amène Marot, chante aux Suisses un petit couplet de sa façon, tout cela pour donner à Diane de Poitiers le tems de le rejoindre ; elle est aussi déguisée en troubadour, elle arrive avec un sac plein d'argent, le renverse à dessein, et tandis que les Suisses sont occupes à le ramasser, le roi s'esquive, rencontre ses gendarmes et revient avec eux à la ferme. Là, il trouve Jean de Poitiers, général ennemi, que les paroles de Diane ont amené au repentir, et il lui pardonne.
Le brouhaha, le bruit des sifflets mêlé à celui des trombonnes, ont empêché qu'on n'entendit les dernières scènes, et la pièce est tombée au bruit des improbations et des fanfares.
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