La Dévote ridicule

La Dévote ridicule, comédie en cinq actes et en vers, de Michel-Pierre Luminais.

Comédie non représentée.

Almanach des Muses 1797.

La pièce de Luminais est analysée dans le livre d'Henri Welschinger, le Théâtre de la Révolution, 1789-1799, (Paris, 1881), p. 276-277 :

Le citoyen Michel-Pierre Luminais nous apprend pourquoi il a écrit une comédie en cinq actes et en vers intitulée la Dévote ridicule [publiée à Paris chez Deroi, an 4] : « Le mariage mal assorti et presque forcé d'un vieil abbé avec une jeune et aimable fille qu'il eut l'adresse d'obtenir de sa mère, après s'être rendu maître de son esprit et être devenu l'idole de cette folle dévote, a donné naissance à cette comédie... J'ai essayé de tracer dans cette pièce une peinture naïve et fidèle des dévotes catholiques... il est précieux pour l'histoire du cœur humain de la buriner pour la postérité. »

Madame Pensinet, la dévote ridicule, veut marier sa fille Isabelle à un dévot ridicule, nommé Bénétin. Un jeune homme, nommé Valère, aime Isabelle, et l'oncle Hondrefer, qui passe son temps à se moquer des dévots, l'encourage dans son amour. Valère et son valet Frontin pénètrent dans la place, déguisés en pèlerins, et s'entendent avec Isabelle. Le jour du contrat, Isabelle est enlevée et son futur, Bénétin, pris par des spadassins. Une fausse lettre de Bénétin à madame Pensinet, la priant de consentir au mariage de Valère avec Isabelle pour lui éviter la mort, décide madame Pensinet, mais tout se découvre. Madame Pensinet offre sa main à Bénétin en dédommagement, à la condition de garder le célibat. Le valet, Frontin, qui épouse Lisette lui dit tout bas :

Ça ! point de célibat dans notre mariage.

Lisette.

Ne crains pas... c'est un mal qu'on évite à notre âge !

Dans la base César : la pièce, dont l'auteur est Michel-Pierre Luminais, n'a pas été représentée, et elle a été publiée en 1796 chez Deroi à Paris.

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