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La Double épreuve, ou Colinette à la cour

La Double épreuve, ou Colinette à la cour, comédie-lyrique, en trois actes, de Lourdet de Santerre, musique de Grétry, ballets de Milon, remise le mercredi 24 janvier 1810.

Académie impériale de Musique.

La pièce, créée le 1er janvier 1782 sur la scène de l'Opéra, comportait des ballets de Gardel et de d'Auberval. Elle a connu 69 représentations de 1782 à 1786. Elle a été reprise en 1791 pour 8 représentations, puis à partir du 24 janvier 1810 (représentation au bénéfice de Lainé) : de 1810 à 1816, elle a eu 58 représentations.

Source : Bibliothèque musicale du Théâtre de l'Opéra. Catalogue historique, chronologique, anecdotique, p. 328-329.

 

Mercure universel et correspondance nationale, tome 6, n° 156 du mercredi 3 août 1791, p. 47 :

[La reprise de 1791 a véritablement mérité tous les éloges, Bien sûr, rien pour le livret, mais sinon, « la gaieté de la musique, le jeu des acteurs, la variété du spectacle, le dessein des ballets », tout mérite des éloges. Le clin d'œil final s'applique au retour de Vestris en terre française.]

Académie de musique.

La première représentation de la reprise de Colinette à la cour, comédie lyrique en trois actes, paroles de M. **, musique de M. Grétry, a fait hier le plus grand plaisir. La gaieté de la musique, le jeu des acteurs, la variété du spectacle, le dessein des ballets ne pouvoient manquer de plaire.

M. Rousseau faisoit le duc de Milan ; mademoiselle Maillard, la belle Amélie ; M. Lays, Julien ; mademoiselle Audinot, Colinette. Ces sujets aimés ont été fort applaudis.

La danse ne l’a pas moins été. MM. Vestris, Nivelon, Laborie, Laurent ; Mesdemoiselles Miller, Coulon, Pérignon, nous réduisent toujours à la monotonie de l’éloge.

M. Vestris sur-tout , qu’un voyage à Londres avoit enlevé aux plaisirs du public, a reçu ces vifs applaudisseinens qu’entraînent toujours l'étonnement et l’admiration.

Nous terminerons par observer avec plaisir que l’on a saisi avidement l’application que présentoit cette pensée.

« Quand on a le bonheur chez soi,
« Pourquoi l’aller chercher chez les autres. »

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