Le Déserteur (Dauberval, Hus)

Le Déserteur, ballet-pantomime en trois actes, du citoyen Dauberval, remis par Eugène Hus, 28 Prairial an 7 [16 juin 1799], puis par Aumer; sur le théâtre de la Porte Saint-Martin, le 11 messidor an 12 [30 juin 1804].

Théâtre de la Gaîté.

[Le ballet de Dauberval a d'abord été représenté sur des théâtres de province (Bordeaux, Lyon) à partir de 1785.]

Ne pas confondre le ballet de Dauberval avec le drame homonyme de Sedaine, musique de Monsigny.

Almanach des Muses 1800.

Le Courrier des spectacles n° 846 du 29 prairial an 7 [17 juin 1799] précise que le ballet de Dauberval est « remis par Eugène Hus ».

Courrier des spectacles, n° 847 du 30 prairial an 7 [18 juin 1799], p. 3 :

Théâtre de la Gaîté. Le sujet du Déserteur , opéra de Sédaine , a été traité par les artistes Gardel et d'Auberval. C’est le ballet pantomime de ce dernier que le citoyen Eugène Hus a remis à ce théâtre. S’il ne présente pas ce fini d’exécution que l’on ad mire au théâtre de la République et des Arts , au moins mérite-t-il d’être vu pour la fraîcheur des costumes , la beauté des détails et l’intérêt qui régné dans toute la pantomime.

L'Almanach des spectacles de Paris, Suite de la quarante-cinquième Partie. Pour l'an IX de la République signale p. 64 « Le Déserteur, ballet-pantomime en 3 actes, du cit. Dauberval ». Est-ce le même que l'homonyme de 1785 dont la brochure est publiée à Bordeaux chez Pierre Philippot et qui a été jouée le 30 décembre 1785 au Théatre de Bordeaux, avant d'être repris à Lyon en 1788 et d'être publié dans cette même ville ? Dans cette brochure de 1788, une courte préface relie le ballet-pantomime à l'opéra de Sedaine qui porte le même titre : l'auteur revendique la filiation avec l’œuvre de son prédécesseur, dont il s'est contenté de corriger les maladresses.

Ce ballet-pantomime est attribué dans la base César à Jean Bercher dit Dauberval fils. Il a été représenté le 30 décembre 1785 au Théâtre de Bordeaux (une seule représentation signalée) et publié la même année chez Pierre Philippot à Bordeaux. Ce n’est qu’en 1799 qu’il connaît une carrière parisienne, grâce à sa remise par Eugène Hus sur le Théâtre de la Gaîté, puis celle d'Aumer au Théâtre de la Porte Saint-Martin, le 11 messidor an 12 [30 juin 1804].

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