Le Duel singulier

Le Duel singulier, comédie en un acte et en prose, par M. Dorvigny, 28 vendémiaire an 9 (20 octobre 1800).

Théâtre de l’Ambigu-Comique.

Titre :

Duel singulier (le)

Genre

comédie

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en prose

Musique :

non (?)

Date de création :

28 vendémiaire an IX (20 octobre 1800)

Théâtre :

Théâtre de l’Ambigu-Comique

Auteur(s) des paroles :

Dorvigny

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, au magasin de pièces de Théâtres, an IX :

Le Duel singulier, comédie en un acte et en prose ; Représentée, pour la première fois, sur le Théâtre de l’Ambigu-Comique, le 28 Vendémiaire an 9. Par le citoyen Dorvigny.

Courrier des spectacles, n° 1326 du 29 vendémiaire an 9 [21 octobre 1800], p. 2 :

[Annonce d’un succès. L’intrigue est résumée, et son étrangeté n’appelle pas de commentaire de la part du critique. De cette histoire compliquée, l’article retient le rôle d’un valet qui a beaucoup fait rire. Et il s’achève par le nom de l’auteur, gage de la réussite de la pièce.]

Théâtre de l’Ambigu-Comique.

La première représentation du Duel singulier, comédie en un acte et en prose, donnée hier à ce théâtre, eut beaucoup de succès.

Straffort, anglais, est provoqué au combat par Valcour, officier français, et au lieu d’accepter l’épée, ou le sabre, ou les pistolets, il lui apporte un seul pistolet et des dez. Celui à qui le sort donnera le pistolet, disposera de la vie de son adversaire. Valcour accepte ; les dez lui donnent quinze, à Strafford dix-huit. L’anglais, fort de cette décision du sort en sa faveur, laisse la vie à Valcour ; mais il lui déclare qu’il est maître, d’après les loix de l'honneur, de la lui demander, quand bon lui semblera, et que Valcour est mort, du moins pour lui. Comme mort, il ne peut s’opposer à l’union d’un ami de Straffort avec une demoiselle qu’il aimoit ; comme mort il se voit enlevé par Strafford la sœur de cette même demoiselle. Cependant, sa patience est à bout, et présentant la poitrine au pistolet de Strafford, il aime mieux mourir que de s’humilier davantage. Straffort tire en l’air, et prenant un autre pistolet chargé, propose à Valcour de s’en rapporter de nouveau au sort, pour savoir lequel sera maître de la vie de l’autre. Valcour, ému par tant de générosité, renonce à son amour et devient l’ami de Strafford.

On a beaucoup ri d’un rôle de valet, gascon et insolent, qui défie Strafford, et qui, pour être maître de la vie de l’anglais, se sert de dez qu’il a préparés lui-même ; mais, malgré cette fourberie, il perd d’un point, et voit sa vie dépendre, comme celle de son maître, du caprice de l’anglais.

L’auteur de cette production , pleine de gaîté9 est le citoyen Dorvigny.                            F. J. B. P. G ***.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 6e année, 1801, tome V, p. 283 :

[Simple annonce de la brochure :]

Le Duel singulier, comédie en un acte et en prose , représentée pour la première fois sur le théâtre de l’Ambigu-Comique, le 28 vendémiaire an 9 ; par le C. Dorvigny. A Paris, au magasin des pièces de théâtre, rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois, n.° 44, en face de l'église. An 9 ; in-8.° de 40 pages. Prix, 1 fr. 20 cent.

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