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Les Deux Klingsberg ou l'Avis aux vieillards

Les Deux Klingsberg ou l'Avis aux vieillards, comédie en cinq actes, imitée de l'allemand de Kotzebue, de Boursault-Malherbe, 29 novembre 1806.

Théâtre des Variétés-Étrangères.

La première des 2 Klinsberg, «trad. Allemande », est annoncée dans le Courrier des spectacles du 28 novembre pour le lendemain, en même temps que la Fille de quinze ans, « trad. Anglaise avec changemens à vue ».

Le 29 novembre, le n° 3581 du Courrier des spectacles annonce « auj., pour l'ouverture, les 1ères représ. de l'Avis aux Vieillards ou les Deux Kinsberg, trad. Allemande, et de la Fille de quinze ans, trad. Anglaise avec changemens à vue ». Et dès le lendemain 1er décembre, c'est déjà la troisième représentation des deux pièces qui est annoncée. Le 2 décembre, les Deux Klinsberg en sont à leur quatrième représentation, mais la Fille de quinze ans a cédé la place à A quoi cela tient. Le 3 décembre, jour de la supposée cinquième représentation, le Courrier des spectacles propose un compte rendu centré sur A quoi cela tient-il ?, et évoque aussi les Deux Klinsberg et la Fille de quinze ans.

Les Deux Klinsberg ou l'Avis aux vieillards est l'occasion de comparer théâtre allemand et théâtre français, et de constater que le théâtre français vaut bien la production allemande.

L'Avis aux Vieillards en est la preuve. Un vieux baron de soixante ans passés, qui court les aventures, qui fait des présens à de jeunes femmes pour les séduire, qui couvre à peine d’un voile de politesse ses propositions libertines, n’offre pas un tableau bien édifiant. On en peut dire autant de la Fille de quinze ans ; c’est, comme dit Molière, une petite dessallée qui a quatre amans à-la-fois, et qui en mystifie trois ; un mauvais petit cœur qui forme le projet de faire battre deux de ses prétendans pour s’en défaire ; mais les oppositions que le poète a ménagées dans cette pièce en assurent le succès.

L'interprétation est jugée de façon positive :

On a singulièrement applaudi Mlle. Aldegonde, qui joue avec grâce un petit rôle de soubrette ; le public paroît la distinguer. Duval et Borne ont bien rempli les rôles des deux Klinsberg.

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