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Deux pour Un (Francis et Chazet)

[Les] Deux pour un, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles, de Francis (d'Allarde) et Chazet, 27 vendémiaire an 13 [19 octobre 1804].

Théâtre Montansier.

Almanach des Muses 1806.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Mad. Cavanagh, an XIII – (1804.) :

Deux pour Un, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles ; Par MM. Francis et Chazet ; Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre Montansier, le 27 Vendémiaire an 13.

Courrier des spectacles, n° 2792, du 28 vendémiaire an 13 [20 octobre 1804], p. 2-3 :

Théâtre Montansier.

Deux pour un petit opéra-comique joué hier soir, a eu beaucoup de succès. Ou a applaudi à plusieurs couplets ; on en a fait répéter deux ou trois. Demain nous parlerons de cette jolie bluette qui a été très-bien jouée. Les auteurs ont été nommés, ce sont MM. Chazet et Francis.

Courrier des spectacles, n° 2793 du 29 vendémiaire an 13 [21 octobre 1804], p. 2 :

[Après le court article de la veille, qui se limitait à constater le succès, en particulier grâce à plusieurs couplets, et à nommer les auteurs, ce second article donne le résumé de l'intrigue, une histoire de mariage (il faut choisir entre deux prétendants, et c'est, à la surprise du critique, la jeune femme qui choisit, choix approuvé par sa mère). Intrigue assez commune, dialogue vif, couplets spirituels, ton presque trop distingué pour le théâtre Montansier: le jugement porté est plutôt positif, à part l'intrigue, mais ce n'est pas ce qui compte le plus.]

Théâtre Montansier.

Première représentation de Deux pour un, opéra-vaudeville

Une jeune fille est recherchée par deux prétendans : l’un est amoureux de la demoiselle, l’autre ne convoite que sa dot. La mère, chose étonnante, paroit embarassée du choix, tandis qu’elle n’a autre chose a faire que d’éconduire le jeune libertin qui ne voit dans sa future qu’une hypothèque pour ses créanciers. Chacun des deux jeunes gens étale sa doctrine dans des couplets fort bien tournés. La belle guidée par l’instinct de la nature, donne la préférence à celui dont le langage honnête parle le plus vivement à son cœur. La mère approuve le choix. Le rival effrayé par les poursuites d’un faux huissier quitte le terrein qu’il abandonne à son rival.

Telle est l’intrigue, assez commune, de cette pièce ; mais le dialogue en est vif, les couplets spirituels et le ton excellent, trop délicat même pour ceux qui ne viennent chercher à ce théâtre que des scènes grivoises et de la grosse gaîté.

MM. Chazet et Francis ont fait dans cet ouvrage preuve d’esprit, et quelquefois d’un peu trop de mémoire.

Il existe un autre Deux pour un, comédie-vaudeville de Pain et Dupin, 1811.

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