Elle est à moi, comédie en un acte et en prose, de P.-J. Charrin, créée à Paris, sur un théâtre de société, les 2 et 7 nivôse an 13 [23 et 28 décembre 1804] et sur le Théâtre des Jeunes artistes, 11 mai 1807.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Hénée et Dumas, chez Martinet, chez Barba, mai 1807 :
Elle est à moi, comédie en un acte et en prose, Par P.-J. Charrin, fils ;Représentée pour les premières fois, à Paris, sur un Théâtre de société, les 2 et 7 nivôse an 13 et sur celui des Jeunes Artistes, rue de Bondy, le 11 mai 1807.
Courrier des spectacles, n° 3744 du 13 mai 1807, p. 2 :
[un compte rendu vite expédié : « une petite bluette », quelques situations prises à d'autres. Le résumé de l'intrigue le confirme : un tuteur à berner. En effet, rien de neuf. L'auteur, nommé, n'est pas un débutant, mais il faut qu'il soigne la composition de ses pièces et qu'il fasse preuve d'originalité. L'article s'achève sur l'annonce de la fin d'une féerie, qui va céder la place à d'autrse féeries.]
Théatre des Jeunes Artistes.
Elle est à moi.
C'est le titre d’une petite bluette jouée à ce Théâtre tout nouvellement, et dans laquelle on trouve un petit nombre de situations dont aucune n’est à 1'auteur. Il s'agit d’un jeune amant dont un vieux tuteur imbécille défie 1'intelligence et 1'adresse. On s’imagine bien que le jeune homme n'a pas de peine à mystifier son Cassandre ; qu’il triomphe de toute la vigilance qu’on lui oppose, et que fier de ta victoire, il obtient la main de sa Dulcinée, en s'écriant : Elle est à moi.
M. Charin fils, auteur de cette pièce, a déjà donné au Théâtre des Nouveaux Troubadours, quelques autres productions ; mais s’il veut avoir quelque chose à lui, il faut qu'il compose avec plus de soin, et sur-tout plus d’originalité.
Elle est à moi, a été suivie de la dernière représentation des Sirènes. Le concours étoit nombreux, tant on craignoit d’être privé pour long-tems de ce spectacle. Cependant il est possible qu’on le donne encore dimanche ; mais bientôt la voix des Sirènes se taira devant les prodiges du Pied de bœuf et la Queue du chat, qui doivent, dit-on, rivaliser avec les miracles les plus éclatans de la féerie.
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