L’Echarpe blanche, ou le Retour à Paris, fait historique mêlé de couplets, en un acte, de Dupin, 17 juillet 1815.
Théâtre du Vaudeville.
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Titre :
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Echarpe blanche (l’), ou le retour à Paris
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Genre
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fait historique mêlé de couplets
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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17 juillet 1815
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Théâtre :
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Théâtre du Vaudeville
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Auteur(s) des paroles :
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Henri Dupin
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Mme. Masson, 1815 :
L'Écharpe blanche, ou le Retour à Paris, fait historique en un acte, mêlé de couplets, par M. Henri Dupin. Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre du Vaudeville, le 17 juillet 1815.
C’est l’arc-en-ciel annonçant à la terre
Que l’orage vient de passer.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 20e année, 1815, tome IV, p. 212-213 :
[Le compte rendu commence par souligner que l’ouvrage, alors qu’il met en scène le Grand Condé au moment de la Fronde, parle bien sûr du temps présent (ramener à Paris un roi « qui seul peut rendre la paix à ses sujets »...). La pièce a réussi, et elle a d’indiscutables qualités (« un dialogue assez gai, et des couplets agréables »). Mais elle a aussi un défaut sérieux : le héros choisi n’est pas le bon, puisque le Grand Condé n’était pas du parti du roi.]
L’Echarpe blanche, ou le Retour à Paris, vaudeville en un acte, joué le 17 Juillet.
Cette nouveauté n'est point un vaudeville de circonstance, car l'action se passe du temps de la fronde, mais c'est une pièce à l'occasion des circonstances. On y voit figurer le Grand Condé ; ce prince arrive incognito dans une auberge de Saint-Germain, avec Adélaïde Darcourt, que son père, en mourant au champ d'honneur, a recommandée à la protection du prince. Condé attend des nouvelles importantes. Il espère ramener dans sa capitale le Roi, qui seul peut rendre la paix à ses sujets. Adélaïde répond à l'amour d'un jeune militaire, Henri de Gassion, qui, dans un combat, a sauvé la vie du prince qu'il ne connoît point, et dont il a ramassé l'écharpe blanche qu'il conserve précieusement.
Henri arrive dans l'auberge, où il se met à table avec quelques amis. Le prince, toujours inconnu, partage sans façon leur déjeuner; mais bientôt l'illustre convive se trahit ; on offre un tribut d'admiration au vainqueur de Rocroy ; le jeune sauveur du Grand Condé obtient la main de son amante. La nouvelle de la soumission de Paris, et de la rentrée du Roi dans sa capitale, vient mettre le comble à la joie de tous ces bons Français.
Un dialogue assez gai, et des couplets agréables ont assuré le succès de ce petit ouvrage de M. Henri Dupin.
Il est fâcheux qu'il ait violé la vérité historique, en mettant, dans la guerre de la fronde, le Grand Condé, du parti du Roi. Si la conduite de ce guerrier français, à cette époque, n'est pas le plus beau trait de son histoire, il falloit au moins choisir pour sa pièce un autre héros., La France n'en manque pas, et il n'auroit eu que l'embarras du choix.
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