L'Escrimomanie, comédie en deux actes et en prose, de Bithmer, 30 juillet 1806.
Théâtre des Jeunes Artistes.
Courrier des spectacles, n° 3466 du 4 août 1806, p. 2-3 :
[Le critique traite en même temps de deux pièces jouées le même soir au Théâtre des Jeunes Artistes (mais seule la Parleuse éternelle, alias la Bavarde, en était à sa première représentation). Il commence par cette Escrimomanie, qui se range dans l'abondante famille des -manies et dont il dit beaucoup de mal : s'il y a vu « quelques situations assez gaies, quelques mots piquans dans le dialogue », il a noté aussi une intrigue nulle et une pièce trop longue. Pour lui, l'action ne commence qu'à l'acte 2, c'est-à-dire quand la question du mariage de la jeune fille prend forme, l'acte 1 étant consacré à la manie de l'escrime, qui n'est donc pas le vrai sujet.... Encore une fois, un époux qu'on tente d'imposer à une jeune fille lui préfère son amant de cœur et doit renoncer.]
Théatre des Jeunes Artistes.
L'Escrimomanie et la Parleuse éternelle.
Ce sont les titres de deux petites pièces jouées, il y a deux jours, à ce théâtre, et dont la représentation n’a été ni très-malheureuse, ni très-brillante. La première est une comédie eu deux actes et en prose. Quelques situations assez gaies, quelques mots piquans dans le dialogue ont fait pardonner la nullité de l’action et la longueur de la piece. On s’attend bien à trou ver dans l'Escrimomanie des maîtres d’armes et des assauts ; il y en a effectivement beaucoup. Le premier acte n’est qu’un exercice de salle d'armes. Le sujet de la pièce ne commence qu’au second. Un baron de la Rapière promet la main de sa fille a M. Contre-Tierce, espèce de faux brave, qui a pour rival un officier, nommé Saint-Clair. Ce jeune homme se présente chez le beau-frère, sous le nom de Saint-Georges. Ce nom en impose tellement à Contre-Tierce, qu’il se laisse désarmer par son adversaire, et renonce à Mlle. de la Rapière.
L’auteur de cet ouvrage est M. Bithmer.
[L'article se poursuit avec le compte rendu de la Parleuse éternelle.]
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