Les Etourdis en voyage, ou Chacun son tour, comédie en un acte, mêlée de couplets, par M. Francis, 29 janvier 1814.
Théâtre du Vaudeville.
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Titre :
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Etourdis en voyage (les), ou Chacun son tour
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Genre
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comédie mêlée de couplets
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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29 janvier 1814
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Théâtre :
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Théâtre du Vaudeville
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Auteur(s) des paroles :
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Francis
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez J. N. Barba, 1814 :
Les Etourdis en voyage, ou Chacun son tour, comédie en un acte, mêlée de couplets, par M. Francis ; Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre du Vaudeville, le 17 Février 1814.
[La date donnée par la brochure n’est pas la bonne : les bulletins de la police impériale donnent bien comme date le 29 janvier. Ils confirment aussi le succès de la pièce, au moins pour la première.]
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 19e année, 1814, tome I, p. 416 :
[Pièce qui ne mérite guère d’attention (on n’en dira donc rien) : elle reprend une pièce antérieure, elle-même imitée d’une pièce anglaise (le souci de l’originalité...).]
THÉATRE DU VAUDEVILLE.
Les Etourdis en Voyage, vaudeville en un acte, joué le 29 janvier.
Deux jeunes voyageurs, qui manquent d'argent et veulent faire figure, passent tour-à-tour l'un pour le maître, l'autre pour le valet. Ce sujet, imité d'une pièce angloise, avoit déja été traité à l'Opéra Comique sous le titre du Déjeuner de Garçon.
L'auteur du-vaudeville est M. Francis.
Mémorial dramatique: ou Almanach théâtral pour l'an 1815, p. 113-114 :
[Sans se poser de question sur l’originalité de l’intrigue, le Mémorial dramatique fait le résumé d’une intrigue très convenue, qui se termine de façon peu crédible par un double mariage (les oncles tels que le leur ont disparu apparemment). Sinon, les qualités reconnues à la pièce sont celles qu’on attend d’un bon vaudeville : intrigue bien filée, scènes bien distribuées, dialogue vif, couplets spirituels. Là non plus, pas de surprise.]
LES ETOURDIS EN VOYAGE ou Chacun son tour, vaudeville en un acte, par M. Francis. (29 janvier.)
Deux jeunes gens, Auguste et Alexandre Dorlange, unis par les liens du sang et par les folies de leur âge, ont épuisé tout à-la-fois leur bourse et le crédit des usuriers. Réduits aux derniers expédiens, ils ne voyent pas de meilleur stratagême, pour faire encore figure dans le monde, que de déguiser l'un des deux en valet, tandis que l'autre prendra !'habit et le ton du maître. On convient seulement qu'au bout de trois mois, le valet redeviendra maître, et que le maître à son tour, endossera la livrée. Déjà deux trimestres se sont écoulés ; l'un de ces messieurs a fait une conquête à Blois ; mais comme son tems expirait, il a pris le parti de fuir précipitamment la ville et de suivre son ami pour le servir près d'une autre belle. Le hasard veut que les deux dames soient liées depuis long-tems, et que l'habitante de Blois accourre sur les traces du fugitif... Quel est son étonnement... Celui qu'elle a connu, aimé sous le nom de Clairac, est couvert d'une livrée, et dans la même maison son valet joue le rôle d'un amant chéri. Un huissier vient dénoncer toute cette intrigue, et se présentant pour exécuter une sentence sur M. Dorlange et les arrêter ; mais on reçoit une nouvelle aussi heureuse qu'inattendue. Un vieil oncle meurt tout exprès pour laisser à nos étourdis une fortune immense ; les dettes sont payées, l'huissier est congédié ; les dames pardonnent, et tout finit par un double mariage.
L'intrigue de cette pièce est bien filée, les scènes sont distribuées avec art, le dialogue est vif, les couplets spirituels, tout enfin devait assurer aux étourdis que leurs folies seraient heureuses, et que le public ne chercherait point à les faire repentir de s'être montrés tels qu'ils sont à ses yeux.
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