François et Rouffignac

François et Rouffignac, comédie de Joseph Patrat, 4 Prairial an 7 [23 mai 1799].

Théâtre Montansier Variétés

Almanach des Muses 1800

Sur la page de titre de ma brochure, Paris, chez D. Lavigne fils, an vii :

François et Rouffignac, comédie. Par le Citoyen J. Patrat. Représentée pour la première fois sur le Théâtre des Variétés, Palais Egalité, le 4 Prairial, an 7.

Courrier des spectacles, n° 822 du 5 prairial an 7 [24 mai 1799], p. 2 :

[Une intrigue sans surprise : encore un père qui veut marier sa fille, un fiancé qui disparaît, un imposteur qu’on démasque, et finalement le mariage prévu qui s’accomplit : l’imbroglio se résout. Pas grand chose à dire, pour le critique : peu de succès, juste des applaudissements pour saluer « certains ingénuités répandues dans le rôle » de François le « jockey supposé ». L’auteur devra attendre que la brochure paraisse pour que le nom exact de la poèce soit donné et que son nom apparaisse.]

Théâtre Montansier.

Dermont veut marier Lucile sa fille au fils d’un de ses amis, qu’il attend de la province. Ce jeune homme qu’un accident a séparé d'un vieux serviteur nommé l’Olive, qui le croit mort, est arrivé à Paris, et il s’est épris d’amour pour Lucile : cependant l’Olive descend dans l’hôtel où demeurent Dermont et sa fille, et là il rencontre son ami Rouffîgnac qu'il instruit du motif de son voyage et de la perte prétendue de son jeune maître. A l’instant Rouffignac forme et exécute le projet de se faire reconnoître pour le jeune homme, et il fait entrer dans ses desseins un jockey supposé, nommé François, espece d’imbécile dont les réponses font naître les soupçons de la gouvernante attachée à Dermont : celui-ci est bientôt détrompé en voyant le jeune homme, fils de son ami et amant avoué de sa fille, et Rouffjguac est obligé de se soustraire par la fuite aux reproches humilians de son oncle. Tel est le fond de la comédie donnée hier à ce théâtre sons le titre de François Rouffignac.

Elle a eu peu de succès, et encore doit-elle quelques applaudissemens à l’indulgence du public pour certaines ingénuités répandues dans le rôle de François. L’auteur n’a pas été demandé.

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