La Famille réunie, comédie en deux actes et en prose, mêlée d’ariettes, de M. Favart fils, musique de M. Chapelle, 6 décembre 1790.
Théâtre Italien.
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				| Titre : | Famille réunie (la) |  
				| Genre | comédie mêlée d’ariettes |  
				| Nombre d'actes : | 2 |  
				| Vers / prose | prose, avec des couplets en vers |  
				| Musique : | ariettes |  
				| Date de création : | 6 décembre 1790 |  
				| Théâtre : | Théâtre Italien |  
				| Auteur(s) des paroles : | M. Favart fils |  
				| Composiyeur(s) : | M. Chapelle |  
 
L’Esprit des journaux français et étrangers, 1791, volume 1 (janvier 1791), p. 310 :
[Une pièce qui exploite une fable de la Fontaine, dont on loue bien sûr les « bonnes intentions » : la morale, c’est important. Mais un ouvrage « un peu froid et quelquefois sec » et une musique qui « a fait généralement plaisir ». Et surtout un ouvrage qui n’a pas les intentions anti-monarchistes dont on le disait porteur.]
THÉATRE ITALIEN.
La famille réunie, comédie nouvelle en deux actes & en prose, mêlée d'ariettes, qu'on a jouée à ce spectacle, est la morale mise en action, d'une fable de la Fontaine, qui a pour titre : Le laboureur & ses enfans. Pendant qu'Ambroise fait un voyage d'outre-mer pour aller recueillir une succession, après avoir dit à ses trois fils qu'un trésor est caché dans leur héritage, deux des freres abandonnent le travail des champs & restent sans état, comme sans fortune ; le troisieme laboure la terre & s'enrichit. Les premiers l'accusent aussi-tôt d'avoir trouvé & diverti le trésor dont avoit parlé leur pere : mais le retour de celui-ci éclaircit tout : le trésor dont il a parlé n'est autre chose que le travail — Cet ouvrage a eu un petit succès, qu'il a dû aux bonnes intentions de l'auteur (M. Favart fils) Il est un peu froid & quelquefois sec. La musique, dont M. Chapelle est auteur, a fait généralement plaisir. On attendoit cette piece depuis six semaines, & l'on prétendoit que c'étoit un ouvrage dirigé contre la monarchie, Fiez-vous donc aux discours publics !
(spectateur national)
D’après la base César, la pièce a été jouée 4 fois au Théâtre Italien, du 6 décembre 1790 au 4 février 1791.
                                                                                                     
                                            
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