La Femme de quarante ans ou les Femmes à vapeurs

La Femme de quarante ans ou les Femmes à vapeurs, comédie en un acte et en prose, de C.-A. F*** [Faciolle], 24 floréal an 13 [14 mai 1805].

Théâtre des Variétés au Palais Royal.

Publié en 1805 chez Delaunay.

La pièce de Faciolle a été jouée en 1785 sous le titre des Femmes à vapeurs et a été reprise en 1805, année où elle a été imprimée.

Louis-Henry Lecomte, Histoire des Théâtres de Paris, Les Variétés amusantes, p. 117-118 :

14 mai : Les Femmes à vapeurs, comédie en 1 acte, par Faciolle.

Imitant les dames à la mode, la bourgeoise Argante a des vapeurs qui la rendent insupportable à Orgon son mari et à tous ceux qui l'approchent. Elle désire, pour cette maladie, consulter un docteur renommé. Valère, amoureux de sa nièce Léonore, a connaissance de ce projet et, pour approcher sa maîtresse, se présente comme le médecin attendu. Au fond Mme Argante ne souffre que d'atteindre sa quarantième année et de voir les plaisirs s'envoler d'autour d'elle. Valère, qui ne peut rajeunir le physique, traitera le moral. Une villageoise, accourue dans la capitale pour se modeler sur les parisiennes, lui sera d'un puissant secours. Il lui donne, en effet, des leçons de vapeurs, et la dame apparaît si grotesque dans ses accès et ses évanouissements qu'elle dégoûte à jamais Mme Argante des grimaces. Aussi, acceptant son âge, la bourgeoise revient-elle à de bons sentiments : Valère, qui l'a guérie, recevra pour salaire la main de Léonore.

Pièce assez amusante ; elle fut reprise à la Porte-Saint-Martin, en 1805, sous ce titre : La Femme de quarante ans, ou les Femmes à vapeurs, et imprimée alors.

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