La Fête de la Liberté, ou le Dîner des Patriotes, comédie en un acte et en vers, avec des couplets, de Ch.-Ph. Ronsin, 12 juillet 1790.
Théâtre du Palais-Royal.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, de l'Imprimerie de Cussas, 1790 :
LA FÊTE DE LA LIBERTÉ, OU LE DINER DES PATRIOTES. COMÉDIE En un acte et en vers, avec des couplets, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 12 juillet 1790. PAR CH. PH. RONSIN.
Liste des personnages :
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Un Duc.
Une Duchesse.
Un Abbé.
Un Parlementaire.
Un Financier.
Un Poëte.
Un Grenadier.
Un Gascon.
Un Moine.
Dorval.:
Marine.
Une Citoyenne.
Un Laquais à livrée.
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M. Valois.
Mlle Candeille.
M. Montgauthier.
M. Valienne.
M. Duverger.
M. Dumaniant.
M. Michaut.
M. Frogère.
M. Desrosière.
M. Monvel.
Mlle Giverne.
Mlle le Coutre.
M. Barotteau.
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Plusieurs Citoyens et Citoyennes.
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La scène est à Paris.
La brochure ne donne pas d'indication sur le décor.
Pièce jouée deux jours avant la Fête de la Fédération.
Paola Perazzolo, « La dramatisation de la prise de la Bastille pendant la Révolution : représentations et révisions », Annales historiques de la Révolution française, 367 (2012), 49-68.
[La pièce fait partie de la vaste littérature dramatique liée, directement ou indirectement, à la prise de la Bastille.]
En juillet 1790 paraissent aussi deux ouvrages qui ne traitent de la prise du fort que de façon indirecte : La Fête de la Liberté ou le Dîner des patriotes de Charles Ronsin, mise en scène le 12 juillet 1790 au Théâtre du Palais Royal (6 représentations en 1790) puis reprise au Théâtre Français de la rue de Richelieu (2 représentations en juillet 1792)12 et La Famille patriote ou la Fête de la Fédération de Collot d’Herbois, une comédie montée le 16 juillet 1790 au Théâtre de Monsieur (17 représentations en 1790) 13.
12 Charles-Marie Ronsin, La Fête de la Liberté ou le Dîner des patriotes, comédie en un acte et en vers avec des couplets, Paris, Cussac, 1790.
13 Collot D’Herbois, La Famille patriote ou la Fête de la Fédération, comédie, Paris, Veuve Duchesne, 1790.
Revue des questions historiques tome 12 [1894], p. 126 :
[Article de Victor Fournel intitulé « les Comédiens dans les armées sous la République Française » (p. 121-178). Après avoir évoqué les débuts laborieux de Ronsin dans la carrière d'auteur de théâtre (il n'est pas acteur), l'auteur aborde le sort de sa première pièce jouée, la Fête de la Liberté , ou le Dîner des patriotes. La phrase finale montre la faible estime de l'auteur de l'article pour Ronsin.]
Il fut plus heureux avec la Fête de la Liberté , ou le Dîner des patriotes, à-propos en vers qu’il avait composé pour la Fédération, et qui fut joué le 12 juillet 1790 au Palais-Royal. On y voit un duc qui, prenant « son cœur pour guide et son roi pour exemple, » arbore la cocarde et veut s’asseoir à un banquet patriotique organisé par son intendant, en trinquant à la liberté avec des convives qui ne sont pas de sa condition. La duchesse en vain s’y oppose ; elle finit par se convertir elle-même, ainsi qu’un prêtre et un financier d’abord récalcitrants. Un des ornements du Dîner des patriotes est le ballet, où l’on voit danser un abbé avec une religieuse, et la pièce se termine par une série de couplets de circonstance que chaque acteur vient chanter tour à tour. A la bonne heure ! ce genre de pièce était mieux en rapport avec son génie.
Dans Crisis and continuity : comedy during the french Revolution [Indiana University, September 2008], Patrick D. Murphree montre un Gascon jouant le rôle traditionnel du Gascon de théâtre, se donnant un rôle qu'il pourrait bien ne pas avoir eu : « j'étois de vous éloigné de si peu, / Qu'un pas de plus j'en aurois eu la gloire » (p. 154).
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