La Fête de la Raison

La Fête de la Raison, opéra en un acte, de Sylvain Maréchal, musique de Grétry le 6 nivôse an 2 [26 décembre 1793].

Théâtre de l'Opéra national.

Alphonse Aulard, le Culte de la raison et le culte de l'Être suprême: (1793-1794), p. 300 :

À la fin de décembre 1793 et au commencement de janvier 1794, l'Opéra annonça tous les jours, comme devant être joué sous peu, un opéra en un acte, la Fête de la Raison, paroles de Sylvain Maréchal ; puis l'annonce disparut des journaux, et l'opéra ne fut pas joué.

Le Jugement dernier des Rois partage, d'après lui, le sort de la Fête de la Raison, qui n'a pas pu être jouée, et Alphonse Aulard précise : « Il est évident, bien que nous n'ayons pas trouvé d'arrêté conforme, que, dans les deux cas, le Comité de Salut public intervint pour empêcher la profanation du catholicisme par le théâtre. » En note, il ajoute que « c'est ainsi que plus tard, comme noue le verrons, on interdit aux théâtres de représenter la fête de l'être suprême ».

La base César ne connait pas la Fête de la Raison. Casimir-Alexandre Fusil, Sylvain Maréchal: Ou L'homme sans Dieu, H.S.D., 1750-1803 [1936], note que « c'est après la chute du dictateur que furent représentées simultanément les trois pièces de Sylvain Maréchal, le Jugement dernier des Rois, Denys le Tyran et la Fête de la Raison.

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