La Fête impromptu

La Fête impromptu, comédie en un acte en prose mêlée de vaudevilles, par M. Rougemont ; 14 août 1810.

Théâtre de l'Impératrice.

Pièce à ne pas confondre avec le ballet de même titre, donné en l’honneur de M. Hullin, la Fête impromptu, ou le Prix d’adresse.

Titre	Fête impromptu (la)
Genre	comédie en vaudevilles
Nombre d'actes :	1
Vers / prose ?	en prose
Musique :	vaudevilles
Date de création :	14 août 1810
Théâtre :	Théâtre de l’Impératrice
Auteur(s) des paroles :	Rougemont

Almanach des Muses 1811.

Piece de circonstance, dans laquelle l'auteur a su mêler adroitement des couplets fort agréables.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Barba, 1810 :

La Fête impromptu, divertissement en prose, en un acte, mêlé de vaudeville ; A l'occasion de la Fête de leurs Majestés. Par B. de Rougemont. Représenté, pour la première fois, le 14 août 1810, sur le théâtre de l'Impératrice, par les comédiens Français de LL. MM.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 15^e année, 1810, tome IV, p. 394 :

[Pièce de pure circonstance, destinée à faire l’éloge de Napoléon. Pas moyen d’en dire du mal, mais on peut ne pas en dire du bien...]

ODÉON. THÉATRE DE L'IMPÉRATRICE.

La Fête Impromptu, comédie terminée par des vaudevilles, jouée le 14 août.

Des voyageurs, allant de Vienne à Paris, et de Paris à Vienne, se rencontrent dans une auberge de Nancy. Tous sont curieux de jouir des fêtes qui vont avoir lieu dans les capitales de France et d'Autriche, en l'honneur de Napoléon et de son auguste Epouse. Leur entretien roule sur les prodiges de l'Empereur, comme guerrier, homme d'état et protecteur des arts. Ces voyageurs veulent continuer ensuite leur voyage, mais les postillons se sont enivrés, et ne peuvent continuer leur route. L'aubergiste les dédommage de la contrariété qu'ils éprouvent, en donnant chez lui une Fête Impromptu, qui sert à la fois à célébrer nos souverains, le mariage de l'hôte avec une jeune provençale, et celui de ses filles avec des militaires français et autrichiens.

Cette comédie est terminée par une walse et des couplets. L'auteur est M. Rougemont.

Paul Porel et Georges Monval, L'Odéon : histoire administrative, anecdotique et littéraire (Paris, 1876), p. 246-247 :

Le 14 août, veille de la Saint-Napoléon, spectacle gratis et divertissement de circonstance : la Fête impromptu, en un acte et en prose, terminé par des vaudevilles, danses et couplets, de M. B. de Rougemont, qui fut très-applaudi.