La Fille en loterie

La Fille en loterie, vaudeville, de Jouy et Longchamps, 4 vendémiaire an 8 [26 septembre 1799].

Théâtre du Vaudeville.

Titre :	Fille en loterie (la)
Genre	vaudeville
Nombre d'actes :
Vers / prose	en prose, avec des couplets en vers
Musique :	vaudevilles
Date de création :	4 vendémiaire an 8 [26 septembre 1799]
Théâtre :	Théâtre du Vaudeville
Auteur(s) des paroles :	Jouy et Longchamps

Courrier des spectacles, n° 948 du 5 vendémiaire an 8 [27 septembre 1799], p. 2 :

[Un compte rendu rapide dont on retiendra seulement que la pièce vaut par ses couplets, mais que l’intrigue est mauvaise au point de ne pas mériter, ou de ne pas permettre une analyse. Mais le public a assez aimé pour souhaiter connaître le nom des auteurs.]

Théâtre du Vaudeville.

Plusieurs jolis couplets, dont quelques-uns ont été redemandés, ont fait le succès de la pièce donnée hier à ce théâtre sous le titre de la Fille en Loterie. Le public a désiré en connoitre les auteurs : ce sont les citoyens Jouy et Longchamp.

Nous ne donnerons pas l’analyse de cet ouvrage, que nous n'avons pu suivre, soit par les défauts de sa contexture, soit par notre faute : nous n'hésiterons cependant pas à dire que l’intrigue n’en est pas aussi heureuse que les détails, et que nous croyons qu’il faudroit beaucoup élaguer pour en faire un bon vaudeville.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 5^e année, 1799, tome III, p. 551-552 :

[Une arlequinade, qui se déroule comme d’habitude, avec les mêmes personnages que d’habitude, et finit comme d’habitude. Mais le public a aimé et a demandé les auteurs.]

La Fille en loterie.

Un joueur de .profession, un limonadier, Gilles, qui s'est fait usurier, et Arlequin, crieur de billets de loterie, prétendent à la fois à la main de,Colombine, fille de M. Cassandre. On propose de mettre celle-ci en loterie ;1e joueur, le limonadier et Arlequin doivent faire chacun une mise de mille écus. L'époque du tirage approche, et Arlequin n'a pas encore la somme qui lui est nécessaire ; mais Colombine le tire d'embarras, en lui donnant des bijoux pour la compléter. Il se hâte de les vendre, et est payé en billets de caisse ; lorsqu'il vient prendre ses numéros, i! s'aperçoit qu'il a perdu son portefeuille. On pense bien qu'il en est au désespoir. Gilles cependant qui l'a trouvé, s'en sert pour faire une mise à la place de son rival, et il gagne; mais bientôt la chose se découvre, Gilles est forcé de restituer son lot, et Arlequin épouse sa Colombine.

Tel est le sujet de cette petite piece en. un acte, qui a obtenu quelque succès à ce théâtre, le 4 vendémiaire. Les auteurs ont été demandés ; ce sont les CC. Jouy et Longchamps, connus par la jolie pièce intitulée : Comment faire.

D'après la base César, la Fille en loterie a été joué 8 fois, du 26 septembre au 24 octobre 1799.