La Fille mendiante

La Fille mendiante, mélodrame en trois actes et à spectacle, de Corsse et Cuvelier, musique de Foignet, ballets de Millot, 12 octobre 1809.

Théâtre de l’Ambigu Comique,

Titre :

Fille mendiante (la)

Genre

mélodrame

Nombre d'actes :

3

Vers / prose

en prose

Musique :

oui

Date de création :

12 octobre 1809

Théâtre :

Théâtre de l’Ambigu Comique

Auteur(s) des paroles :

Corsse et Cuvelier

Compositeur(s) :

Foignet père

Chorégraphe(s) :

Millot

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1809 :

La Fille mendiante, mélodrame en trois actes et à spectacle, de MM. Corsse et Cuvelier ; Musique de M. Foignet père ; Ballets de M. Millot ; Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de l’Ambigu-Comique, le 12 octobre 1809.

« L'ambition n'a point de borne, c'est un gouffre qui n'a n'y fonds n'y rive, c'est le vuide que les philosophes, n'ont encores sceu trouver en la nature, un feu qui s'augmente avec la nourriture que l'on luy donne, en quoy elle paye justement son maistre, car l'ambition est juste seulement en cela, quelle suffist à sa propre peine et se met elle mesme au tourment. La roüe d'Ixion est le mouueument de ses desirs. qui tournent et retournent continuellement de haut en bas, et ne donnent aucun repos à son esprit. »

- (Sagesse de Charron )

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 14e année, 1809, tome V, p. 383-384 :

[Le compte rendu de ce mélodrame se limite à en raconter l’intrigue, très compliquée et d’une grande violence. Pas de jugement. Après l’intrigue, juste le nom des auteurs, sans appréciation.]

THÉATRE DE L'AMBIGU COMIQUE.

La Fille mendiante, mélodrame en trois actes, joué le 12 octobre.

Réginald, princesse d'Otrante, est devenue par des crimes, héritière de cette principauté ; elle veut s'unir au jeune Laurentini, fils du prince Alberto, qui malgré sa répugnance, alloit l'épouser, lorsqu'il arrive aux portes du château une Mendiante aveugle et sa fille. Réginald veut les faire chasser; mais Alberto et Laurentini les comblent de bienfaits, et les font même rester à la fête qui se prépare. Laurentini éprouve pour Stéphana, un intérêt vif et touchant. Un orage affreux survient; on se disperse. Des Condottieri viennent augmenter la confusion et le désordre; ils brûlent une maison, où la jeune fille, conduite par un certain Pédro, est sauvée par miracle ; ils enlèvent Clémentina, c'est le nom de la mendiante, et fuient avec leur proie. Stéphana fugitive trouve des habits de page, dont elle est revêtue lorsque la Duchesse l'accuse, devant Alberto, d'être la complice des Condottieri, et de lui avoir dérobé une bague. Le prince Alberto se charge du soin de la punir, si elle est coupable.

Au second acte, Laurentini vient proposer à Stéphana de lui rendre la liberté, mais elle refuse d'accepter ce bienfait ; bientôt elle est justifiée, et la bague de la Chatelaine est retrouvée; celle que porte Stéphana lui fut donnée par sa mère, et Réginald est convaincue que la mendiante aveugle est sa sœur ; elle fait tous ses efforts pour obtenir la bague, qui est une des preuves des droits de Clémentina. Stéphana refuse. La Duchesse dissimule, feint de protéger la jeune mendiante, et la livre aux Condottieri qui la renferment avec sa mère dans un hermitage.

Mais le jeune Laurentini connoît toute la perfidie et les crimes de Réginald ; il rassemble ses hommes d'armes, et court chercher et combattre les brigands ; ils ont fui par des souterrains.

Au troisième acte, le pauvre Hermite paraît dans la caverne, consolé Clémentina et sa fille, et engage les Condottieri à se rendre au château d'Otrante. Réginald reçoit les brigands, force Clémentina à renoncer à la: succession paternelle, et veut faire assassiner le prince Alberto. Mais Laurentinî et ses soldats fondent sur les Condottieri ; on combat, Réginald est vaincue, et fuit dans le château où elle met le feu pour faire périr sa sœur. Une terrible explosion a lieu : là tour s'écroule, la Mendiante est au milieu des flammes ; elle est sauvée par le courage de Laurentini; et, devenue duchesse d'Otrante, elle consent à l'hymen de Stéphana et de Laurentini;

Les paroles de ce mélodrame sont de MM. Corsse et Cuvelier, la musique de M. Foignet, les ballets de M. Millot.

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