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La Forteresse de Cotatis, ou Zélaïde et Pharès

La Forteresse de Cotatis, ou Zélaïde et Pharès, mélodrame en trois actes, à grand spectacle, de Pierre Villiers, musique de Taix, ballet de Hus, le jeune, mise en scène de Ribié, prairial an 13 [juin 1805.

Théâtre de la Gaîté.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Fages, 1805 :

La Forteresse de Cotatis, ou Zélaïde et Pharès, mélodrame en trois actes, à grand spectacle, Par M. Pierre Villiers, ancien Capitaine au 3e. Régiment de Dragons. Musique de M. Taix ; ballet de M. Hus, le jeune ; mise en scène par M. Ribié. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Gaîté, 15 prairial an 13 [4 juin 1805].

Courrier des spectacles, n° 3033 du 17 prairial an 13 [6 juin 1805], p. 3 :

[Compte rendu bien rapide d'une pièce sur un sujet original, traitant d'un vaste problème, le « sort tout entier d'un empire ». Comme d'habitude, on a un bon souverain qu'un « perfide ministre » trompe en le poussant à se séparer d'un brave capitaine. Mais, comme d'habitude, le traître est démasqué, et tout rentre en ordre. Les auteurs sont nommés, et c'est l'auteur des ballets qui est mis en avant.]

Théâtre de la Gaîté.

La Forteresse de Cotatis, qu’on a représentée hier à ce théâtre, est de M. de Villers. Ce n’est point un sujet pris dans un roman ; c’est une conception qui appartient toute entière à son auteur. Il ne s’agit point d’un intérêt médiocre, tel que la persécution d’une belle princesse, la prise d’un fort ou d’une province ; il est question du sort entier d’un empire. C’est un souverain de Mingrélie dont les états sont menacés par un farouche conquérant nommé Mérod. Ce Mérod est sur le point de se saisir du fort de Cotatis, l’unique boulevard de la Mingrélie. Le souverain avoit un capitaine dans le cas de défendre son empire, mais un perfide ministre, nommé Abradate, étoit parvenu à le faire disgracier. On le rappelle ; il combat Mérod et triomphe. Les artifices et les mensonges de Mérod sont reconnus, et Pharès est rendu à son ancien rang.

Les ballets, qui sont de la composition de M Hus le jeune, sont très-soignés ; la musique est de M Taix.

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