- Accueil
- Pièces, gens et lieux
- Les pièces : essai de catalogue
- f
- Le Frondeur hypocrite, ou le Faux bienfaisant
Le Frondeur hypocrite, ou le Faux bienfaisant
Le Frondeur hypocrite, ou le Faux bienfaisant, comédie en cinq actes et en vers, par M. Maugenet ; 10 août 1808.
Théâtre de l'Impératrice.
Le titre de la pièce est parfois réduit à le Frondeur ou le Faux bienfaisant.
-
Titre :
Frondeur hypocrite (le), ou le Faux bienfaisant
Genre
comédie
Nombre d'actes :
5
Vers / prose ?
en vers
Musique :
non
Date de création :
10 août 1808
Théâtre :
Théâtre de l’Odéon
Auteur(s) des paroles :
Maugenet
Almanach des Muses 1809.
Piece tombée.
Journal de Paris, n° 140 du jeudi 19 mai 1808, p. 979 :
[Plusieurs mois avant la première représentation, l’auteur croit utile de préciser le sens à donner au titre de sa pièce, signe sans doute d’une polémique sur le sens de ce mot « frondeur ».]
VARIÉTÉS
AUX RÉDACTEURS DU JOURNAL.
Une comédie en cinq actes, en vers, intitulée le Frondeur ou le Faux bienfaisant, est à la veille d’être jouée au théâtre de S. M. l’Impératrice.
Dans la société le Frondeur est pris ordinairement en mauvaise part ; cependant beaucoup de personnes pensent le contraire. J’ai cru devoir leur rappeler que les dictionnaires de Trévoux, de Richelet, de l’Académie, considèrent le Frondeur comme un médisant, un critique dangereux, un perturbateur du repos public.
Veuillez, Messieurs, insérer cette remarque dans votre premier numéro, & agréer la considération avec laquelle j’ai l’honneur de vous saluer.
L’auteur du Frondeur.
Journal de Paris, n° 224 du jeudi 11 août 1808, p. 1600-1601 :
[Le lendemain de la première, le journaliste signale l’échec de la pièce : elle n’est pas allée à son terme. L’auteur a certes été nommé, mais sans que le public l’ait demandé. Cet échec tient au fait que le plan de la pièce n’a pas été « sagement conçu ». La pièce n’est pas sans qualités (« de jolis vers, des traits d’esprit, des moralités vives et piquantes »), mais les défauts l’emportent : « la mauvaise disposition des scènes, l'ambiguïté des motifs, la lenteur excessive de l’action, l’incohérence & la fausseté des traits de caractères ». L’auteur est toutefois consolé : s’il n’est pas mûr pour écrire pour le théâtre, il n’est pas sans talent. D’autre part, l’article s’en prend aux interprètes : les meilleurs acteurs du théâtre n’ont pas joué cette pièce, pourtant importante (une comédie en 5 actes et en vers ! C'est un genre important, dans un monde du théâtre où la hiérarchie des genres est importante) et ont laissé la place à des seconds rôles dont un seul a donné satisfaction.]
Odéon. – Théâtre de l’Impératrice.
L’annonce d’une comédie en 5 actes & en vers (le Frondeur, ou le faux Bienfaisant) avoit attiré hier à ce théâtre une nombreuse & brillante assemblée. Quoique la pièce n’ait pas réussi, & que le public ait fait baisser la toile à coups de sifflets, sans témoigner le moindre desir de connoître l’auteur, un des comédiens est venu dire que cet auteur se nommoit M. Maugenet.
Le plus grand défaut de l’ouvrage vient de ce que le plan n’en a pas été sagement conçu. De jolis vers, des traits d’esprit, des moralités vives et piquantes n’ont pu déguiser la mauvaise disposition des scènes, l’ambiguité des motifs, la lenteur excessive de l’action, l’incohérence & la fausseté des traits de caractères, en un mot cette comédie paroît être l’ouvrage d’un homme qui n’a point encore médité sur les difficultés de l’art dramatique, & dont le goût n’est pas formé ; mais cet homme annonce du talent, & il n’est surement pas du nombre de ceux qu’un revers doit décourager.
Nous voudrions pouvoir dire que les acteurs ont puissamment soutenu sa cause, & qu’ils n’ont rien à se reprocher dans cette malheureuse affaire ; mais eux-mêmes nous désavoueroient ! jamais comédie n’avoit été jouée d’une manière plus déplorable. Clozel, Perroud, M.lle Molière sont assurément des acteurs très-distingués ; mais aucun d’eux n’avoit de rôle dans la pièce ; pour quelle occasion les réserve-t-on, si l’on croit pouvoir se passer de leurs talens dans une pièce nouvelle en cinq actes & en vers ? Il est juste de dire pourtant que Firmin dans le rôle d’un jeune officier, a mérité des applaudissemens. – A demain l’analyse.
Journal de Paris, n° 226 du samedi 13 août 1808, p. 1617 :
[L’analyse promise : d’abord le rapprochement avec une autre pièce (les pièces sur les affaires d’héritage ne sont pas rares). Puis le résumé de l’intrigue, qui montre bien la duplicité de Germont, et le retournement contre lui de sa perfidie. Pas de retour sur le plan, ni sur le style : renvoi à l’article précédent. Une note dit que la deuxième représentation s’est mieux passée que la première, grâce à « des coupures indiquées par l’opinion publique », ce qui a permis de percevoir « quelques beautés de détails » que le chaos de la première représentation avait empêché de remarquer.]
Odéon. – Théâtre de l’Impératrice.
LE FRONDEUR, ou LE FAUX BIENFAISANT.
L’ouvrage dont nous annonçâmes avant-hier le mauvais sort, ressemble par rapport au fonds, à l’Assemblée de Famille, & n’auroit peut-être pas produit moins d’effet que cette pièce, si l’auteur n’eût pas été embarrassé des richesses de son sujet.
Germont, homme riche & sans enfans, affectionne un jeune orphelin nommé Selmours, & l’institue d’abord son héritier. Ce fils adoptif commet quelques fautes légères, qui tournent au profit de l’hypocrite Noirval, neveu du testateur ; Germont, dans un moment de mauvaise humeur contre Selmours, fait de nouvelles dispositions testamentaires, en vertu desquelles le neveu doit hériter de toute la fortune de son oncle, sauf quelques legs particuliers. Germont meurt presque subitement. Tous ses parens viennent assister à l’examen de ses papiers, & Noirval, qui, en sa qualité de neveu, croit pouvoir s’emparer de tout l’héritage, s’établit en maître dans la maison du défunt. Là, il développe tout l’odieux de son caractère, en affectant de fronder des vices que personne ne pousse aussi loin que lui, & en parlant d’humanité, tandis qu’il ne cese de donner clandestinement les marques les plus détestables de son avarice & de sa dureté.
Tout le monde, cependant, hors Selmours, est dupe de son hypocrisie, jusqu’au moment où trouvant dans un secrétaire le dernier testament de Germont, il s’avise de brûler cet acte. Héritier naturel du défunt, il croit gagner cent mille francs, en anéantissant dans le plus grand secret un testament qui lui impose pour cent mille francs de legs ; en effet, le bénéfice de cette opération est assez clair ; mais par malheur la famille du défunt réclame l’ouverture des papiers de la succession, & le second testament étant anéanti, on réclame l’exécution du premier, qui a été heureusement conservé ; ainsi Selmours redevient héritier de Germont, & c’est à la friponnerie même de son ennemi qu’il doit ce retour de fortune.
On a vu dans la feuille d’avant-hier notre opinion sur la contexture, la marche & le style de cette comédie, qui n’avoit point obtenu de succès. Nous nous croyons dispensés aujourd’hui d’en parler avec plus de détails.
P. S. La seconde représentation du Frondeur a été beaucoup plus heureuse que la première. Cette pièce a subi des coupures indiquées par l’opinion publique, & quelques beautés de détails qu’on y avoit à peine remarquées, produisent maintenant beaucoup d’effet.
L’Esprit des journaux français et étrangers, tome X, octobre 1808, p. 280-283 :
[Dès qu’il s’agit de comédie de caractère se pose la question de savoir si c’est bien de ce que le titre promet qu’il est question dans la pièce. Ici, le critique pense que ce n’est pas la bonne désignation que celle de frondeur, le personnage étant vu comme « un coquin hypocrite ». Le résumé de l’intrigue montre bien qu’on a affaire à ce genre de personne, capable des pires noirceurs. Hélas, on ne peut savoir comment la pièce s’achève, tant la représentation a été houleuse, avant que l’auteur ne soit nommé (ce qui est un peu incompréhensible). Le compte rendu règle ensuite le sort de la pièce, dont le plan, le dialogue et le style sont vicieux. Trois exemples sont donnés pour le montrer, et on peut conclure de façon assez désinvolte : « En voilà assez, trop sans doute pour un ouvrage dont vraisemblablement on n'entendra plus guères parler ».]
Le Frondeur, ou le Faux Bienfaisant.
Vous qui jusqu'ici avez cru savoir ce que c'est qu'un frondeur, si, par hasard, vous avez donné ce nom à des hommes qui peuvent avoir beaucoup d'humeur sans manquer de probité, qui blâment tout et à tout propos ; parce que c'est une manière commode de montrer de l'esprit, ou parce qu'ils ont dans le sang une certaine acrimonie qui les porte à être aisément mécontens, venez voir la pièce nouvelle, vous y prendrez une autre idée du Frondeur. Un homme qui joint à la plus honteuse hypocrisie les inclinations les plus perverses; un homme qui, faisant retentir les journaux de sa prétendue bienfaisance, tient dans les fers un malheureux fermier, parce que la grêle l'empêche de lui payer cent écus ; un homme qui, pour faire mettre son cousin à Sainte-Pélagie, achette, à moitié perte, les droits de ses créanciers ; un homme qui brûle un testament pour anéantir des dispositions qui lui déplaisent, voilà ce qu'on y appelle un Fondeur. Sans le titre de la pièce, on n'aurait vu dans cet homme qu'un coquin hypocrite.
Selmour, jeune militaire, est aimé d'Azélie. Elevé chez un oncle qui a fait un testament en sa faveur. il fait des dettes et disparaît tout-à-coup pour échapper à ses créanciers. L'oncle meurt après avoir annullé le premier testament pour en faire un second, par lequel il institue pour son héritier un autre neveu, nommé Noirval ; Selmour n'est plus que légataire d'une somme de 30,000 francs, somme insuffisante pour le paiement de ses dettes. Ignorant cette seconde disposition de son oncle, il arrive, croyant venir prendre possession de l'héritage, et sur-tout épouser Azélie ; mais la mère d'Azélie, instruite de sa mésaventure, s'avise de lui préférer Noirval. Celui-ci se fait précéder du bruit de sa prétendue bienfaisance. Choqué de voir le cousin Selmour dans la maison de son oncle, choqué sur-tout de le savoir aimé d'Azélie, il l'attaque indirectement sur sa conduite passée ; Selmour lui répond par des sarcasmes : il s'établit entr'eux une lutte tellement scandaleuse qu'on ne conçoit pas qu'elle puisse durer plus d'une scène. On pourrait croire que l'amant aimé d'Azélie va s'occuper des moyens d'écarter son rival. Point du tout ; il reste-là pour le plaisanter, et il attend patiemment qu'il plaise au ciel d'ordonner de son sort. Le ciel veille en effet sur lui ; un huissier vient le saisir par ordre de Noirval, devenu son seul créancier ; mais celui-ci, pour cacher son infâme procédé, est obligé de lui servir de caution. Ce n'est pas tout : l'honnête intendant du testateur remet à Noirval cent mille écus en billets au porteur, et la clef du secrétaire qui contient le second testament. Noirval, resté seul, y trouve des clauses trop onéreuses, et se confiant sur ses droits comme plus proche héritier, brûle le titre qui le déclare légataire universel. On devine la conséquence d'une telle action. Le second testament n'existant plus, le premier reprend sa validité, et Noirval n'est plus qu'un simple légataire. Il me serait assez difficile de dire comment il a supporté ce coup inattendu. Au milieu des huées du parterre, j'ai cru entendre un étalage de beaux sentimens ; mais je n'en voudrais pas répondre. Le calme s'est rétabli ; déjà le frondeur était oublié : l'auteur n'a pas consenti à l'être, il a été nommé ; c'est M. Maugenet.
Il serait superflu de s'étendre sur les vices du plan de cette pièce ; le dialogue et le style sont en accord avec le reste. Je n'en citerai que deux ou trois traits. Quand Noirval, tenant en main le second testament, demande naïvement : Dois-je brûler ou conserver la pièce ? Le parterre a répondu à sa question, et on devine aisément la réponse.
Quand il dit Je dois être bien ennuyeux, si Selmour vous amuse ; tout le monde en est convenu avec lui.
Quand il défie ses ennemis,fussent-ils une bande on voit que l'élégance de l'exression n'est pas propre à faire passer la fanfaronnade.
En voilà assez, trop sans doute pour un ouvrage dont vraisemblablement on n'entendra plus guères parler. M.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 13e année, 1808, tome V, p. 142 :
Le Frondeur ou le faux Bienfaisant, comédie en cinq actes et en vers , jouée le 10 août.
Ce n'est pas peu de chose qu'une comédie en cinq actes et en vers sur un sujet de caractère. Cela doit piquer la curiosité : aussi, avoit-on été à l'Odéon dans l'attente d'y voir un grand ouvrage ; on a été trompé. La pièce avoit bien cinq actes ; mais à peine y a-t-on remarqué deux véritables scènes. Le Frondeur étoit représenté comme un hypocrite effronté, mauvaise copie du Tartufe de mœurs, escroquant les hommes en les frondant. Je ne sais pourquoi l'auteur a intitulé sa pièce le Frondeur. Ce mot n'annonce qu'un homme de mauvaise humeur, qui blâme avec rudesse les travers de ses semblables; et de ce qu'on est frondeur, il ne s'ensuit pas qu'on doive être un fripon. C'est pourtant là le résultat de la comédie que l'on a justement sifflée. On a nommé comme auteur M. MAUGENET.
Petit almanach sans prétention, dédié aux jolies femmes pour l’an 1809, de Jean Ferrary (publié à Gand), p. 173-174 :
[Compte rendu assez méchant d’une pièce que le critique juge ratée. Il s’ouvre sur l’inéluctabilité de l’échec de la pièce de Maugenet : « Sujet mal choisi, absence de talents, et prétention d'amuser pendant cinq actes ». Les seuls frondeurs étaient au parterre, et le personnage était juste « un vil hypocrite ». Le résumé de l’intrigue permet d’en montrer l’inanité. La fin de l’article ironise sur l’échec de ce pauvre Maugeret !]
LE FRONDEUR HYPOCRITE, ou LE FAUX BIENFAISANT.
Comédie en cinq actes et en vers, par Mr. Maugenet, représentée pour la première fois à l’Odéon le 10 août 1808.
Avec peu de talent on peut tirer bon parti d'un sujet heureux, avec beaucoup de talent on doit échouer dans un sujet misérable. Aussi M.r Maugenet avait trois raisons pour tomber. Sujet mal choisi, absence de talents, et prétention d'amuser pendant cinq actes. On attendait un frondeur, il n'y en a eu que dans le parterre ; on n'a vu qu'un vil hypocrite, intrigant odieux, dupe de lui-même. Noirval (c'est le faux bienfaisant) est cousin de Selmours, jeune-homme aimable, mais dissipateur, que son oncle avait fait son seul héritier. Instruit du déréglement de ce neveu, l'oncle le déshérite, et fait un testament en faveur de Noirval. Non content d'avoir attiré à lui toute la fortune de son cousin, Noirval veut lui enlever le cœur de sa maîtresse, et se débarrasser de ce rival en achetant les titres de ses créanciers pour le faire enfermer. Cependant dans le dernier testament de l'oncle, il y a un legs de trente mille francs en faveur de Selmours, et Noirval, qui ignore sans doute l'existence du premier acte, prend le parti de brûler la minute du second, et de cette manière Selmours se trouve héritier. C'est sur un fonds aussi froid , aussi ennuyeux, que l'auteur a bâti cinq actes.
Quand Noirval délibérait pour savoir s'il brûlerait ou non la pièce, en parlant du testament quelques frondeurs du parterre lui ont conseillé de la brûler.
Ce conseil tardif aurait dû être donné à l'auteur avant la représentation. Il n'y a donc plus d'amis !
Martyrologe littéraire: ou, Dictionnaire critique de sept cents auteurs vivans (Paris, 1816), p. 216-217 :
[Un article un peu méchant, remettant cruellement l’auteur du Frondeur à sa place.]
MAUGENET, (P. ) homme de lettres.
Auteur d'un roman historique intitulé Marie de Brabant, et d'un recueil de poésies diverses, il inventa le Dictionnaire général des Théâtres ; mais il n'en a composé, suivant sa préface, que le discours préliminaire, et deux ou trois cents articles, dont aucun ne regarde ni les auteurs, ni les acteurs vivans. Poëte lui-même, il craignait sans doute de s'exposer au ressentiment des poêles et des comédiens :
Ces superbes mortels ne pardonnent jamais.
Quoi qu'il en soit, il fit jouer à l'Odéon sa comédie du Frondeur, en cinq actes et en vers. Je trouve dans les notes qui suivent l'ouvrage imprimé, la lettre qui lui annonçait la réception de cette comédie ; elle est ainsi conçue :
« J'éprouve un vrai plaisir à vous apprendre que votre comédie, portant pour titre le Frondeur, a été reçue unanimement au théâtre de l'Odéon. Elle sera jouée aussitôt que vous vous serez conformé à de légères corrections que l'on m'a chargé de vous indiquer, et qui n'ont point empêché de rendre justice au mérite de votre pièce. Je me réjouis, Monsieur, que cette circonstance me mette en relation avec une personne de votre mérite, qui, si elle veut se livrer à l'art du théâtre, peut nous donner un jour quelque chef-d'œuvre dramatique, etc.
Signé Duval. »
Un suffrage aussi flatteur, précédé de plusieurs jugemens qui ne l'étaient pas moins, et que l'auteur n'oublie pas de citer, semblait lui présager le plus brillant succès... Sa comédie obtint à peine sept représentations. Quelques journalistes en accusèrent le jeu des comédiens, ceux-ci la malignité des critiques ; mais l'auteur désolé, abandonnant Thalie, sacrifia au goût du jour, et composa un mélodrame d'Hélénor de Portugal, qui fut joué cent fois sous le nom de René-Perrin. Quelle chute !... Jeunes auteurs, fiez-vous aux éloges prématurés :
Le public, sans égards pour ces arrêts suprêmes,
Proscrit souvent l'auteur, et ses juges eux-mêmes.
Paul Porel, Georges Monval, L'Odéon: histoire administrative, anecdotique et littéraire, p. 236 :
Les trois premières comédies nouvelles représentées à l'Odéon furent trois chutes :
Le 10 août, Le Frondeur hypocrite ou le Faux bienveilant, cinq actes, en vers ; de Maugenet, sifflée.
Et la liste se poursuit avec Les Voyages de Scarmantade en cinq pays, de Népomucène Lemercier, qualifié de « monstre littéraire, au-dessous de la médiocrité ordinaire » (le 20 septembre) et avec L'Epouseur de vieilles femmes, ou le coureur de vieilles filles, de Planard (le 16 octobre)... Triste année, que l'année 1808 !
Ajouter un commentaire