Galat(h)ée, scène lyrique, suivie d'une Epître à J.-J. Rousseau, de Poultier, musique de Bruni, 14 pluviose an 3.
Théâtre de la République.
Brochure disponible à l'Imprimerie des Discours décadaires.
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Titre :
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Galat(h)ée
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Genre
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scène lyrique
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Nombre d'actes :
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Vers / prose ?
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Musique :
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oui
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Date de création :
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14 pluviôse an 3 (4 février 1795)
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Théâtre :
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Théâtre de la République
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Auteur(s) des paroles :
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Poultier
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Compositeur(s) :
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Bruni
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Almanach des Muses 1796.
L’Esprit des journaux français et étrangers, 1795, volume 2 (mars-avril 1795), p. 286-287 :
[Compte rendu rapide, et réticent, d’une œuvre qui tente de s'inscrire dans la lignée du Pigmalion de Rousseau, ce qui n’est pas facile même quand on se mesure au Rousseau homme de théâtre. Après le résumé de l’intrigue, un petit mot sur le style, qui « a néanmoins paru soigné », le nom des deux auteurs, paroles et musique, qui ont été demandés. Le parolier est identifié par une de ses oeuvres autre que dramatique, aucun commentaire sur le compositeur et son travail. Et c’est tout.]
THEATRE DE LA RÉPUBLIQUE, RUE DE LA LOI.
Galathée , mélodrame.
Cette piece est une suite du Pigmalion de Jean-Jacques Rousseau. Ici Pigmalion a épousé Galathée ; mais pour savoir s'il possede entièrement ion cœur, il feint qu'un ami malheureux l'appelle auprès de lui : pendant le voyage, i! écrit à son épouse que, ne pouvant vivre loin d'elle, il expire de douleur : il lui envoie ses cendres renfermées dans une urne avec son dernier ouvrage, qui est une statue d'Apollon. Galathée seule, en proie à ses regrets, croit voir dans Apollon tous les traits de son époux : elle s'imagine qu'un dieu cruel se joue de sa douleur, & elle n’ose céder à tout l'intérêt que lui inspire cette belle statue ; mais, ô surprise ! Apollon descend de son piédestal, & se jette aux genoux de Galathée : c'est Pigmalion lui-même qui avoue à son épouse l'épreuve dont il s'est servi, & qui se réunit à ce qu'il aime pour la vie.
Sans doute il est difficile, après Pigmalion, d'offrir un mélodrame aussi fortement écrit que c'est [sic] celui de Rousseau : le style de celui-ci a néanmoins paru soigné, & le public a demandé l'auteur. C'est Pouliier, représentant du peuple, à qui l'on doit les Discours sur les fêtes décadaires. Bruni en a fait la musique.
(Annonces & avis divers.)
Félix Clément, Pierre Larousse, Dictionnaire lyrique ou Histoire des opéras, (édition de 1876-1881, Slatkine Reprints, 1999), tome I, p. 310 :
Galatée, mélodrame, par Poultier d'Almotte, musique de Bruni, représenté au Théâtre-Français au mois de février 1795. Cette pièce fait suite au Pygmalion de J.-J. Rousseau. La musique n'y joue qu'un rôle secondaire
D’après la base César, la pièce de Poultier d’Elmotte, musique de Bruni, a été jouée deux fois au Théâtre Français de la rue de Richelieu, les 4 et 11 février 1795.
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