Gascon et Normand, ou les Deux soubrettes, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles, de Théaulon et Capelle, 9 décembre 1815.
Théâtre du Vaudeville.
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Titre :
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Gascon et Normand, ou les Deux soubrettes
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Genre
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comédie mêlée de vaudevilles
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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9 décembre 1815
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Théâtre :
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Théâtre du Vaudeville
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Auteur(s) des paroles :
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Théaulon et Cazpelle
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1816 :
Gascon et Normand, ou les deux soubrettes, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles, par MM. Théaulon et Capelle ; Représentée, pour la première fois, sur le Théâtre du Vaudeville, le 9 décembre 1815.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 20e année, 1815, tome VI, p. 414 :
[La pièce ne peut être « intéressante », puisque, comme toutes les pièces « à deux ou trois personnages », ses « données [sont] trop circonscrites ». Elle semble juste être le moyen de faire briller un acteur dans un double rôle. Le résumé de l’intrigue (un sous-officier qui se moque des deux soubrettes de son colonel, qui croient toutes deux avoir séduit un beau sous-officier, avant de s'apercevoir que Gascon et Normand sont un seul homme : les trompeuses trompées) confirme bien son absence d’originalité. Elle n’a d’ailleurs eu qu’un demi-succès. Les auteurs sont nommés.
Le Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l'an 1817, p. 148-149 reprend les mêmes informations dans un ordre un peu différent, mais porte un jugement différent sur le succès, qu’il dit net et durable.]
THÉATRE DU VAUDEVILLE.
Gascon et Normand, vaudeville en un acte, joué le 9 Décembre.
Toutes les pièces qu'on a composées à deux ou trois personnages n'ont jamais inspiré d'intérêt. Ce sont des données trop circonscrites pour qu'on espère trouver quelques scènes neuves dans ce genre. Celle ci paroît avoir été composée pour faire briller Joly, qui s'est assez bien acquitté de son double rôle.
Raymond, sous-officier, s'ennuye dans le château où son colonel doit venir le rejoindre. Deux malignes soubrettes occupent bientôt ses loisirs. Délaissées de leurs amans, elles ont juré de se venger en trompant tous les hommes qu'elles pourroient rencontrer : elles s'habillent comme leurs maîtresses qui sont absentes, et s'imaginent avoir fait, l'une la conquête d'un Normand et l'autre celle d'un Gascon. Or, ce Normand et ce Gascon se trouvent être Raymond qui se moque des deux femmes, lorsqu'elles croyoient se moquer chacune de leur amant.
Cependant Marton convient que, sans la résolution qu'elle a prise, le Gascon ne lui seroit pas indifférent. Finette, de son côté, avoue que le Normand lui a fait une sorte d'impression.
Une femme, avec un Normand,
Est bien sûre d'avoir la pomme.
Raymond obtient un rendez-vous ; les soubrettes, qui ont été obligées de reprendre le tablier et la cornette, reconnoissent bientôt qu'elles ont été dupes.
La pièce a eu un demi-succès ; elle est de MM. THÉAULON et CAPELLE.
Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l’an 1817, p. 148-149 :
[Sans originalité : l’almanach met en un autre ordre ce qu’on a lu dans le Magasin encyclopédique, qui ne l’avait peut-être pas inventé lui-même. La principale différence est dans l’appréciation du succès, incertain pour l’un, mérité et durable pour l’autre.]
GASCON ET NORMAND, vaudeville en 1 acte, par MM. Théaulon et Capelle. (9 décembre.)
Raymond , sous-officier, s'ennuie dans le château où son colonel doit venir le rejoindre. Deux malignes soubrettes occupent bientôt ses loisirs ; délaissées de leurs amans, elles ont juré de se venger en trompant tous les hommes qu'elles pourraient rencontrer. Elles s'habillent comme leurs maitresses qui sont absentes, et s'imaginent avoir fait, l'une la conquête d'un Gascon, l'autre celle d'un Normand. Or, ce Normand et ce Gascon se trouvent être ce Raimond qui joue ce double rôle, et qui se moquent [sic] de deux femmes qui croient au contraire se moquer de leur amant.
Cependant Marton convient que, sans la résolution qu'elle a prise, le Gascon ne lui serait pas indifférent. Finette, de son côté, avoue que le Normand lui a fait une certaine impression ;
Une femme, avec un Normand,
Est bien sûre d'avoir la pomme.
Raymond obtient un rendez-vous ; et les soubrettes, qui ont été obligées de reprendre le tablier et la cornette, reconnaissent bientôt qu'elles ont été dupes.
Ce fond, excessivement léger, est à-peu-près le même que celui du Marin. Toutes les pièces à deux ou trois personnages offrent peu d'intérêt. Quoiqu'il en soit, ce vaudeville a obtenu un succès mérité, et il est resté au répertoire.
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