La Guinguette, ou les Réjouissances pour la Paix ; comédie en un acte, en vaudevilles, de Bonel et Villiers, créée le 29 pluviôse an 9 [18 février 1801], reprise le 4 février 1806.
Théâtre Montansier (en 1801 comme en 1806).
Almanach des Muses 1807.
La date fournie par l'Almanach des Muses de 1807 est la date d'une reprise, signalée comme telle dans l'Opinion du parterre, troisième année (février 1806), p. 396.
Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Barba, an ix – 1801 :
La Guinguette, ou réjouissances pour la paix, comédie en un acte, en vaudevilles. Par M. P.-J.-A. Bonel, et P. Villiers, ex-capitaine au 3e. régiment de dragons. Représentée, pour la première fois, sur le théâtre Montansier-Variétés, le 29 pluviôse an IX.
Courrier des spectacles, 1452 du 30 pluviôse an 9 [19 février 1801], p. 2 :
[La paix de Lunéville est célébrée sur tous les théâtres, et la pièce choisie par le Théâtre Montansier le fait sans originalité : un mariage qui se fait, parce que le futur mari reçoit une belle somme d’argent de son oncle, et parce qu’on a annoncé la paix. Succès, nom des auteurs, et un des couplets qui a été fort applaudi.]
Théâtre Montansier.
Un succès complet couronna hier la première représentation de la Guinguette, ou les Réjouissances pour la paix.
M. Latreille veut marier sa fille à un Maréchal-de-logis des Guides : Mad. Latreille préfere Frivolet parce qu’il est plus riche. Le vieux Lapointe, oncle du jeune Guide, lui fait présent d'une bourse de 600 francs, et cette générosité, jointe à la nouvelle de la paix, change les dispositions de Mad. Latreille, qui consent à l’union des jeunes gens.
Les auteurs sont les citoyens Bonel et Villiers. Plusieurs couplets bien tournés ont été vivement applaudis. Nous citerons le suivant :
Lapointe.
Air de la Fanfare de St-Cloud.
On disoit en conscience
Que tous les Fiançais sont foux ;
Aux doux plaisirs de la danse,
Heureux , ils se livrent tous.
Sur les Quais, aux promenades,
Tout respire la gaîté.
Ami, ce sont des malades
Qui retrouvent la santé.
Mémorial dramatique ou Almanach théâtral pour l'an 1807, p. 146-147 :
[À l'occasion d'une reprise, un jugement favorable, qui couronne un succès qui tient peut-être plus aux circonstances qu'aux qualités de la pièce.]
La Guinguette, ou les Réjouissances pour la Paix, vaudeville en un acte. par MM. Villiers et Bonel. (4 Février.)
Cette pièce qui avait été donnée il y a trois ans, avec succès a attiré encore beaucoup de monde, tant était prononcée l'admiration pour nos victoires, et l'enthousiasme de tous les cœurs. On a inséré plusieurs nouveaux couplets, dont les suivans ont été redemandés.
Air: Trouverez-vous un parlement.
Constant à Frivolet.
Eh! quoi, tandis que nos guerriers,
Illustraient partout leur mémoire,
Loin de partager leurs lauriers
Ici vous demeuriez sans gloire,
Frivolet.
J'allais avec eux prendre part
A leurs succès en Allemagne,
Quand on m'apprit,à mon départ,
Qu'ils avaient fini la campagne.
La Pointe.
Un Français doit savoir qu'il faut
Toujours se trouver à son poste,
Et pour arriver assez tôt
Ventrebleu ! j'aurais pris la postę.
Frivolet.
La poste ne suffirait pas
Pour joindre nos soldats fidèles ;
La victoire, dans les combats,
Les porte toujours sur ses aîles.
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