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Le Gelosie villane (les Jalousies villageoises)

Le Gelosie villane (les Jalousies villageoises), opéra bouffon en deux actes, livret de Tomasso Grandi, musique de Sarti, 14 avril 1790.

Le nom du librettiste est fourni par le catalogue général de la BNF.

Théâtre de Monsieur.

Titre :

Gelosie villane (le) (les Jalousies villageoises)

Genre

opéra bouffon

Nombre d'actes :

2

Vers / prose ?

 

Musique :

oui

Date de création :

14 avril 1790

Théâtre :

Théâtre de Monsieur

Auteur(s) des paroles :

Tomasso Grandi

Compositeur(s) :

Giuseppe Sarti

Mercure de France, tome CXXXVIII, n° 17 du 24 avril 1790, p. 192 :

[Compte rendu classique d’un opéra italien : beaucoup de condescendance envers le « poëme », « un peu moins mal conduit que la plupart de ceux que nous avons vus sur ce même Théatre », le résumé de l’intrigue, qui n’est guère surprenante (et qui ne prend pas vraiment en compte les temps nouveaux : le marquis se comporte en seigneur tout puissant, et une phrase sur la musique, qui « a eu le plus grand succès ». Comme pour tous les opéras italiens, c’est la musique qui sauve la pièce.]

THÉATRE DE MONSIEUR.

On a donné, Mercredi 14 du courant, la première représentation de Gelosie Villane (les Jalousies Villageoises), Opéra bouffon en 2 Actes. Cet Ouvrage a beaucoup réussi, le Poème est un peu moins mal conduit que la plupart de ceux que nous avons vus sur ce même Théatre. C'est un Marquis, jeune étourdi, amoureux de toutes les femmes, & qui en conte à toutes celles qu’il rencontre dans sa Terre dont il vient de prendre possession. Il ne perd pas ses discours, car toutes courent après lui ; mais les Amans & les Maris sont tous en alarme & en fureur. On en vient même jusqu'à lever sur lui, le bâton, dans un rendez-vous où il est surpris déguisé en Paysan : mais enfin comme il se retire bien honteux & repentant, tout s'arrange, & la paix revient dans les ménages.

La musique, qui est de Sarti, a eu le plus grand succès, sur-tout la première finale qui est du plus bel effet.

Dans le Nº. prochain, nous donnerons l'Article du Théatre de la Nation.

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1790, tome VI (juin 1790), p. 317-318 :

[Le même article que dans le Mercure de France, avec simplement un peu plus de précision concernant la musique et l’interprétation.]

On a donné le mercredi 14 avril la premiere représentation de Gelosie villane (les Jalousies villageoises) , opéra bouffon en deux actes. Cet ouvrage a beaucoup réussi , le poëme est un peu moins mal conduit que la plupart de ceux que nous avons vus sur ce même théatre. C'est un marquis, jeune étourdi, amoureux de toutes les femmes, & qui en conte à toutes celles qu'il rencontre dans sa terre, dont il vient de prendre possession. Il ne perd pas ses discours, car toutes courent après lui ; mais les amans & les maris sont tous en alarme & en fureur. On en vient même jusqu'à lever sur lui le bâton, dans un rendez-vous où il est surpris déguiſé en paysan : mais enfin comme il se retire bien honteux & repentant, tout s'arrange, & la paix revient dans les ménages.

La musique, qui est de Sarti, a eu le plus grand succès ; elle est aussi riche que pittoresque. Le premier acte sur-tout étincelle de beautés : la finale, très-bien amenée, qui le termine, est du plus grand effet, & a excité un enthousiasme général. Plusieurs autres morceaux, supérieurement chantés par M. Viganoni & par Mlle. Baletti , ont produit la même sensation.

D’après la base César, l’opéra de Sarti a été joué 29 fois au Théâtre Feydeau, du 14 avril 1790 au 28 août 1792 (21 fois en 1790, 3 fois en 1791, 5 fois en 1792).

Wikipedia en anglais donne comme date de création novembre 1776 à Venise et souligne son grand succès.

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