Hariadan-Barbe-Rousse, mélodrame en trois actes, en prose et à grand spectacle, de Lamarque de Saint-Victor et Corsse, musique de Leblanc, ballet de Richard, 11 mars 1809.
Théâtre de l’Ambigu-Comique
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Titre :
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Hariadan Barbe-Rousse
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Genre
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mélodrame en prose, à grand spectacle
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Nombre d'actes :
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3
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Vers / prose
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en prose
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Musique :
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oui
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Date de création :
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11 mars 1809
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Théâtre :
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Théâtre de l’Ambigu Comique
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Auteur(s) des paroles :
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Lamarque de Saint-Victor et Corsse
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WorldCat indique une édition de la pièce en 1816, chez Barba. Le texte de la pièce est disponible sur Internet, dans Chefs-d'œuvre du répertoire des Mélodrames joués à différens théâtres, tome XVI (Paris, chez la veuve Dabo, 1824), p. 105-231 (331 par erreur). C’est là que je prends le nom des auteurs et la date de première représentation (mais la date donnée, le 11 août 1809, est fausse).
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 14e année, 1809, tome II, p. 175 :
Compte rendu qui succède aux quelques lignes consacrées à l’Homme de la Forêt Noire. Succès, et jugement pas entièrement défavorable : on voit pire d’habitude sur le Boulevard.
THÉATRE DE L'AMBIGU COMIQUE.
Hariadan-Barbe-Rousse attire aussi la foule : cette pièce est mieux conduite et plus sage que ne le sont ordinairement les pièces du Boulevart.
Lorédan Larchey, les Excentricités du langage (Paris, 1865), p. 170 :
[Le nom du personnage principal a connu une survie étonnante dans l’argot du XIXe siècle.]
Hariadan Barberousse : Christ. — Allusion à la barbe rousse de Jésus-Cbrist. — « II rigolait malgré le sanglier qui voulait lui faire bécoter Hariadan Barberousse. » — Vidocq.
Un auteur dramatique a pris le nom d'Hariadan Barberousse comme pseudonyme pour sa pièce les Sept femmes de Barbe-Bleue, jouée en 1852 sur le Théâtre du Palais Royal.
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