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L'Heureux hasard

L'Heureux hasard, comédie en deux actes, de Paccard, 21 mai 1814.

Théâtre de l'Ambigu-Comique.

Autres représentations repérées en 1813 dans le Journal de Paris :23, 24, 25, 27, 28 mai, 5, 8 juin, soit 8 représentations, sans prétention à l'exhaustivité.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Laurens aîné, 1818 :

L'Heureux hasard, ou la Convalescence, comédie en deux actes. Par M. Paccard, Auteur de plusieurs Romans, de Poésies et de Pièces de Théâtre. Représentée pour la première fois à Paris, sur le Théâtre de l'Ambigu-Comique, le 18 mai 1814.

La date de création est contredite par les annonces quotidiennes du Journal de Paris. La bonne date, c'est le 21 mai.

Journal de Paris politique, commercial et littéraire, n° 146 du 26 mai 1814, p. 3 :

[Dans un feuilleton de rattrapage (trois succès à la suite au même théâtre, l'Ambigu-Comique), le troisième succès est une « comédie en deux actes » qui a paru un peu vide au critique, Martainville (un seul acte aurait suffi). Le jugement est positif après un rapide résumé d'une intrigue assez convenue : une histoire de mariage contrarié, mais tout finit par s'arranger, comme d'habitude. L'auteur a été nommé et a paru sous les applaudissements.]

La dernière des trois nouveautés jouées à ce même théâtre, est une comédie en deux actes, qui aurait beaucoup gagné à être resserrée en un seul elle est intitulée l'Heureux Hasard. Si le fond n'en est pas très-vraisemblable, les détails en sont comiques, et le dialogue est souvent plaisant sans jamais cesser d'être naturel.

Un amant tendre et modeste veut mettre aux pieds de sa maitresse de l'or et des lauriers. Il part, et au bout de quelques années il revient digne d'elle mais la belle ne l'a pas attendu : elle s'est mariée ! Quel désespoir pour le héros ! Mais qu'il se console; il retrouve sa Julie veuve et riche.

Les deux amans ne se revoient qu'au dénouement, et il a fallu beaucoup d'adresse pour soutenir l'action et l'intérêt jusques-là. C'est un tour de force d'autant plus surprenant, que cette pièce est le premier ouvrage dramatique de M. Paccard, qui a déjà publié plusieurs romans, et récemment encore celui qui a pour titre : Dieu, l'Honneur et les Dames. Il n'a rien voulu perdre de son succès, et il est venu lui-même recueillir les applaudissemens du public.

Dieu, l'honneur et les dames est bien un roman de Paccard, qu'il ne faut pas confondre avec le mélodrame en trois actes, de Théodore [d'Hargeville] et Cuvelier, musique d'Alexandre [Piccini], ballet de Renon, créé sur le Théâtre de la Porte Saint-Martin le 1er avril 1815.

 

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