Les Hamadryades ou l'Amour vengé, ballet anacréontique en deux actes de la composition d'E. Hus, 1er germinal an 12 [22 mars 1804], puis Théâtre de la Gaieté le 23 brumaire an 14 [14 novembre1805].
Théâtre de Bordeaux.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, an 14 [1806] :
Les Hamadryades ou l'Amour vengé, ballet anacréontique, en deux actes, De la composition de M. Hus, le jeune, maître des Ballets du Théâtre de la Gaieté. Représenté, pour la première fois, sur le théâtre Français de Bordeaux, le jeudi, premier germinal an 12, et sur celui de la Gaieté, à Paris, le 23 brumaire an 14.
Le 23 brumaire an 14, c'est le .
Courrier des spectacles, n° 3217 du 26 brumaire an 14 [17 novembre 1805], p. 3-4 :
[Le ballet manque sérieusement d'originalité : fonds, scènes, rien de neuf. Le critique passe rapidement au résumé de l'intrigue, une variation sur la mythologie, nymphes et dieu Amour : les nymphes ignorent l'amour et détruisent tout ce qui le concerne. Le dieu les punit, mais en rendant follement amoureuse une des nymphes. « Ce sujet est nu et rebattu », et le succès est inférieur à ce qu'attendait l'auteur (non nommé), malgré « des pas très-agréablement dessinés et dansés » par les meilleurs danseurs du théâtre.]
Théâtre de la-Gaîté.
Les Hamadryades, ballet.
Ce ballet n’a guères d’autre mérite que celui de l’exécution. Le fonds n’en est pas très-neuf, et les principales scènes sont imitées d’autres ouvrages qui ont précédé celui-ci. Les Harnadryades sont des nymphes farouches et sauvages qui .habitent le creux des chênes,et semblent avoir contracté toute leur dureté ; elles méconnoissent l'Amour, brisent sa statue, et déchirent les chiffres amoureux que les bergers du voisinage ont gravés pour elles sur les arbres de la forêt ; mais le petit Dieu jaloux descend du ciel pour punir cette révolte ; néanmoins, comme les rebelles ne sont que des femmes, il choisit la vengeance la plus douce. Se mêlant à leurs fêtes et à leurs jeux, il épie le moment favorable, et frappe d’une de ses flèches la plus fière d’entre elles ; le charme opère aussi-tôt ; la Nymphe cède au feu qui la dévore, et ne rejette plus les vœux de son amant. Le temple de l’Hymen succède à la forêt ; l’autel couronné de guirlandes, reçoit les sermens des nouveaux époux, dont l’exemple est suivi par toutes les nymphes et tous les faunes. Ce sujet est nu et rebattu ; aussi n’a-t-il point eu à la première représentation le succès que l’auteur en espéroit Néanmoins on y a remarqué des pas très-agréablement dessinés et dansés avec beaucoup de succès par les premiers sujets de ce théâtre.
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